Découvert grâce à une rubrique de
François Busnel dans laquelle il disait son admiration pour
l'homme-joie de
Christian Bobin, n'hésitant pas à le juger comme l'un des meilleurs livres qu'il n'ait jamais lu, je me le suis procuré chez mon libraire préféré et qu'elle n'a pas été ma surprise lorsque j'ai commencer à lire les premières pages. Rarement des mots, des phrases ne m'avaient à ce point touché et une fois terminé, je n'ai eu de cesse que d'y revenir à l'exemple d'une gourmandise pour y piocher au hasard quelques bribes de ces textes qui à chaque fois m'enchantent. Ce livre est un objet précieux touchant, troublant et démontre s'il en était encore besoin combien nos émotions sont souvent semblables telle cette"foule sentimentale avec soif d'idéal" que chante un autre poète. Je terminerai cette critique par un vers de
Christian Bobin :
"La douceur de ce poème était si grande qu'à la fin de ma lecture je n'avais plus de corps".
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