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Critique de patriciabiron
Margaux Lespoir a abandonné son métier de chirurgien et travaille au Ministère de la Santé. Envoyée en mission à Auxerre, elle est chargée d'enquêter sur le suicide d'une petite fille de 11 ans, résidente a « La maison des enfants », un lieu d'accueil pour les enfants maltraités.
Son enquête, facilitée par le personnel, conclut à l'absence de faute. Mais, sa rencontre avec l'édile local lui fait sentir que la fermeture de cette maison arrangerait bcp de monde ici, et pas pour des raisons très louables. C'est en partie pour ça mais aussi parce qu'elle a retrouvé ici le goût du terrain, une équipe médicale engagée et le contact avec des enfants attachants, qu'elle accepte de revenir dans cette région, pour travailler à « La maison des enfants ».
Janine Boissard, dont je découvre la plume, sait raconter les histoires et y mettre le ton, la forme et les mots, car ils sont venus résonner jusqu'au fin fond de mes tripes. En me parlant de ces enfants si différents, de leur douleur et de leur combat, elle a visé et touché mon coeur de maman. En me parlant des adultes, elle m'a rappelée que la fiction est bien souvent le reflet de la réalité. Il y a des belles âmes qui s'engagent et défendent des valeurs et des causes, et il y en a de bcp moins belles, qui ont perdu leur part d'humanité au profit d'intérêts plus personnels.
Entrer dans « la Maison des enfants », c'est ouvrir les yeux sur les conséquences de la maltraitance et mesurer le travail et la charge émotionnelle supportée par les soignants. Cette histoire est à l'image de la vraie vie, il y a des victoires à célébrer avec fierté et des défaites qu'on doit apprendre à accepter.
Les personnages dont l'autrice a pris soin de dresser des portraits proches de la réalité, servent admirablement l'histoire. Et s'il y a des petites tensions entre certains, il y a aussi des liens d'amitié qui se nouent et la naissance d'une histoire d'amour.
Un joli roman qui m'a fait vibrer toute entière. Que voulez vous, les émotions, ça ne se commande pas.
Une autrice vers laquelle je reviendrai avec « Une femme en blanc ».
Son enquête, facilitée par le personnel, conclut à l'absence de faute. Mais, sa rencontre avec l'édile local lui fait sentir que la fermeture de cette maison arrangerait bcp de monde ici, et pas pour des raisons très louables. C'est en partie pour ça mais aussi parce qu'elle a retrouvé ici le goût du terrain, une équipe médicale engagée et le contact avec des enfants attachants, qu'elle accepte de revenir dans cette région, pour travailler à « La maison des enfants ».
Janine Boissard, dont je découvre la plume, sait raconter les histoires et y mettre le ton, la forme et les mots, car ils sont venus résonner jusqu'au fin fond de mes tripes. En me parlant de ces enfants si différents, de leur douleur et de leur combat, elle a visé et touché mon coeur de maman. En me parlant des adultes, elle m'a rappelée que la fiction est bien souvent le reflet de la réalité. Il y a des belles âmes qui s'engagent et défendent des valeurs et des causes, et il y en a de bcp moins belles, qui ont perdu leur part d'humanité au profit d'intérêts plus personnels.
Entrer dans « la Maison des enfants », c'est ouvrir les yeux sur les conséquences de la maltraitance et mesurer le travail et la charge émotionnelle supportée par les soignants. Cette histoire est à l'image de la vraie vie, il y a des victoires à célébrer avec fierté et des défaites qu'on doit apprendre à accepter.
Les personnages dont l'autrice a pris soin de dresser des portraits proches de la réalité, servent admirablement l'histoire. Et s'il y a des petites tensions entre certains, il y a aussi des liens d'amitié qui se nouent et la naissance d'une histoire d'amour.
Un joli roman qui m'a fait vibrer toute entière. Que voulez vous, les émotions, ça ne se commande pas.
Une autrice vers laquelle je reviendrai avec « Une femme en blanc ».
