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Critique de Bazart


Mon fiston a tant adoré le film et l'histoire du "Grimoire d'Arkandias" qu'il a voulu, aussitôt après la projection, se plonger dans le livre dont le film est tiré, un livrequi est le premier tome d'une trilogie dont je n'avais jamais entendu parler (mais c'est vrai qu'au départ ce n'est pas le genre de littérature que j'affectionne le plus) qui est l'oeuvre d'un certain Eric Boisset.

Cette trilogie qui commence avec ce premier tome a eu connu un très beau succès dans le circuit de l'édition, avec plus de 350 000 exemplaires vendus. Un livre que nous avons pu parcourir grâce aux éditeurs Magnard Jeunesse (un grand merci à Patrick qui est carrément venu jusqu'à chez moi pour me rencontrer et déposer le livre à mon domicile) et qui a fini de nous familiariser avec l'univers féérique, drôle et fantastique d'Eric Boisset.

On a tendance à affirmer un peu partout sur la toile que le "Grimoire d'Arkandias" devait énormément à la saga Harry Potter, mais que ce soit le livre et le film, j'ai trouvé l'univers était bien plus français ("franchouillard" diront les mauvaises langues), l'auteur revendiquant notamment souvent Marcel Pagnol dans ses influences, un auteur à qui l'on ne pense pas forcément de suite quand on parle de littérature fantastique!! Il faut reconnaitre, pour pousser l'audace du parralèle avec Pagnol, que le roman possède pas mal d'humour dans les dialogues et les situations, un humour que tente de reproduire le film avec plus ou moins de bonheur. Il faut dire aussi qu'une bonne partie de l'humour du livre vient des pensées des personnages, du petit discours intérieur de Théophile à lui-même, difficile à retranscrire sur grand écran.

Ce qui est sûr, c'est que si la trame est identique, et dans le livre et dans le film ( en deux mots, on suit l'histoire de Théophile et Bonaventure, qui découvrent un grimoire de magie rouge qui trouvent à l'intérieur la recette de l'invisibilité, entrainant le début de leurs péripéties), mais dans le détails, on constate énormément de différence entre les deux oeuvres lorsqu'on compare les deux projets aboutis.

Cette divergence entre roman et film se vérifie dès le début, et mon fils a été un peu surpris que le roman (qu'il a donc lu après la projection) ne commence absolument pas comme le long métrage, qui prend plus de chemins détournés et insiste plus sur le côté "boloss" du personnage principal et de ses acolytes (le terme "boloss" n'étant sans doute pas encore popularisé au moment de l'écriture du roman en 1996, soit d'ailleurs au même moment que le début de la saga Harry Potter, donc difficile de parler de copiage ou d'opportunisme chez Eric Boisset).
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