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Critique de fuji


Guy Boley, auteur de Fils de Dieu et Quand Dieu boxait en amateur, deux livres que j'ai adorés et qui ont été couronnés d'un beau succès.
Ici l'auteur nous narre avec humour et cocasserie les affres du lecteur-admirateur et de l'auteur en dédicaces qui attend le chaland.
Lors de ces rencontres organisées par des libraires soucieux d'offrir à leurs fidèles de belles émotions en réel, se trouvent souvent face à un flop car beaucoup, ce jour-là, ont « piscine ».
« Etonnement nous avons très peu parlé littérature. Nous étions comme deux voyageurs que le hasard a placés côte à côte durant le même trajet et qui, pour passer le temps, simplement, papotent. Chacun offrit à l'autre des bribes de lui-même, des pièces de son puzzle. »
C'est une lettre de lecteur qui dit sans envelopper le propos. C'est dire la place des livres dans la vie, surtout quand on a vécu dans une maison sans livre.
C'est aussi un hommage à la littérature, j'allais écrire « la vraie » celle qui interroge, qui forge voire qui sauve !
La réponse de Pierre Michon, montre combien ces deux hommes qui ne sont pas du sérail « littéraire » et qui sont arrivés dans cet univers par les nombreux désordres de leurs chemins intimes, chemins souvent comme une mer déchaînée, ont de choses à offrir.
Pierre Michon avec ce chef d'oeuvre Des vies minuscules a donné visage et corps à ces oubliés, à tous ceux dont on ne parle pas.
Ce petit opus nous dit à la fois beaucoup et trop peu pour étancher notre soir d'en savoir plus sur la création littéraire hors les sentiers.
Il nous offre surtout l'image de deux auteurs sans fard, sans le barnum habituel qui veut donner une image de l'auteur.
©Chantal Lafon
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