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Critique de RChris



Je lis aussi la nuit et je crois que ce récit d'un petit fonctionnaire falot a induit un de mes rêves à l'opposé de sa vie.
Tandis que l'échec de Martin nous est conté par Dermot Bolger dans “Une illusion passagère” : sa femme lui annonce qu'ils ont convenu de ne plus dormir ensemble alors qu'il ne se rappelle plus avoir participé à un tel accord, j'ai fait un rêve positif comme jamais, réalisant au delà de toutes mes aspirations, en une sorte d'illusion, un projet professionnel brillant. (De l'utilité de la lecture !)

Dans le genre huis clos en chambre d'hôtel en Asie, le film “Lost in translation” avait cette sorte de langueur, mais c'était au Japon.
Nous sommes en Chine et Martin fait un retour pessimiste sur sa vie de telle manière que le massage par une femme qui ne parle pas sa langue va être une révélation.

Je ressors de la lecture de ce roman avec une indicible sensation à l'écoute de ce quinqua qui se penche avec amertume sur sa vie à l'approche de la retraite.
Je garde une sorte de mélange d'impressions que j'avais ressenties lors de la lecture de “L'étranger” et de “La métamorphose” qui m'avaient mis mal à l'aise comme je l'ai été dans cette “illusion passagère” produite par un massage avant la plongée dans la fin de la vie active.
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