Les larges poches de mon battle-dress se gonflent de plaques matricules.
Chacun de nous en possède deux, suspendues à son cou par une mince cordelette. Y sont inscrits le numéro, le nom, le prénom et la confession.
L’une, imputrescible à l’eau et de forme octogonale doit rester avec le défunt. L’autre, ronde et réfractaire au feu, doit être ramassée et acheminée vers l’arrière, après constatation du décès.