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NAN

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Tant de chose ont été écrit sur l'amour, l'amour ne rime pas avec toujours quoique...
Ruben jeune avocat est une sorte d'homme idéal ( je vous vois sourire mesdames) il est généreux, fidèle, attentionné, gentil, bref un extra-terrestre.
On va suivre Ruben de l'adolescence jusqu'à sa vie d'homme, sa vie professionnelle et sa vie sentimentale, ponctuée de flash-back, d'introspections.
Il est en perpétuel recherche de soi, il voudrait tellement ressembler à son père Philippe.
Ruben va rencontrer l'amour avec Suzanne, sa Suzy, il va aimé Ingrid l'avocate en mal d'enfants.
Le temps aura raison de ces amours.
ces échecs lui collent à la peaux, le fragilise un peu plus. c'est un homme qui se perd, qui cherche le chemin, suivre les pas de son père, aveuglé qu'il est par les poussières d'étoiles.
c'est pourtant sa rencontre avec une étoile, une danseuse de l'opéra de Paris qui va ranimé la passion.
Comme un feu qui couve Mia va soufflé sur les braises.
La robe noir de l'avocat, le tutu blanc de la danseuse, le ying et le yang des passions que seul la vérité et la sincérité auraient pu sauver.
j'ai aimé Ruben, difficile de ne pas l'aimer.
J'ai aimé cet amour filial, son amour pour son père, ce joli moment sur le volcan, Suzy tout aussi perdu que lui.
Un beau roman d'amour, mais aussi d'amitié, la découverte du monde de la justice et de l'opéra est aussi agréable.
merci Rose pour cette confiance que tu as eu à mon égard.
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Tout d'abord, je tiens a remercier Rose Bomar, l'auteure de Poussières, qui a eu la gentillesse de m'offrir la version numérique de son roman. Je ne sais pas vraiment si ma critique va être objective, car j'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce livre. Au moins vous êtes prévenus !

Tout d'abord, l'écriture est remarquable et fluide, ce qui rend la lecture très plaisante. Il y a des passages très beaux : "Quand j'ai commencé à éprouver ce désir de raconter, de faire savoir, je n'avais qu'une peur : celle de ne pas être capable de trouver les mots pour rendre justice à cette histoire. Les mots peuvent évoquer la beauté un court instant, instant qui se situe dans la formation de la pensée. Mais la retranscription de cette pensée est toujours imparfaite, incomplète. le mot est faible. La beauté réside dans la naissance du sentiment, des larmes, du rire, du haussement de sourcils."

Les personnages sont attachants, surtout Rubens notre héros. Certaines critiques reprochent a l'auteure d'avoir inventé une "homme idéal". Je ne le trouve pas si idéal que ça ou alors j'ai déjà l'homme parfait a la maison. C'est un homme ordinaire et c'est ce qui le rend très attachant. Suzanne m'a fait beaucoup rire quand a Mia, elle est tellement mystérieuse que forcement j'avais hâte d'arriver a la fin pour connaître le fin mot de l'histoire.

La fin justement, sans rentrer dans les détails, ne m'a pas déçu et a été a la hauteur de mes attentes. Je referme donc ce live avec un brin de nostalgie. C'est toujours difficile de dire au revoir a des personnages que l'on a aimé. En tout cas, pour un premier roman, Poussières est une réussite et j'espère que l'auteure ne va pas en rester la au niveau écriture.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Ruben a renoncé à son métier d'avocat et a fui pour quelques mois en Amérique latine. de retour à Paris, il reprend contact peu à peu avec sa réalité et tombe amoureux de Mia, danseuse étoile à l'opéra de Paris...

Après un premier chapitre à l'écriture un peu froide et académique, le voile se lève et on s'intéresse enfin au héros qui prend vie. Les émotions arrivent. Les phrases perdent leur rigidité, on entre dans la vie, dans le vivant. On se prend d'amitié avec Ruben, le héros, qui nous conte, avec pudeur et émotion, ses premières amours, son enfance, ses études et enfin sa profession, bref ce qui a fait de lui l'homme tel qu'il est aujourd'hui.
C'est aussi l'occasion pour le lecteur de découvrir le métier d'avocat et toutes les facettes qu'il comporte, de découvrir aussi le monde de la danse et pas seulement par le petit bout de la lorgnette.
La construction du roman nous renvoie à d'incessants aller-retour passé-présent, qui peuvent lasser mais qui aident le lecteur dans la compréhension des personnages. Petit à petit sont révélés tous les ingrédients de la personnalité de Ruben, de Mia et des autres personnages.
La fin est un peu convenue, c'est dommage, mais le parallèle avec Giselle (l'opéra) est une belle idée.

En tout cas, je remercie sincèrement Rose Bomar, l'auteure, qui a bien voulu partager son roman avec moi et qui a pris le risque de lire ma critique. C'est un beau geste et une redoutable épreuve.
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Ruben, c'est l'homme passionné dans sa toute beauté et dans sa toute faiblesse. N'ayant pas peur d‘aimer, ses femmes, son travail, son père, entre autres, il a en revanche plus de difficultés à ressortir indemne des aventures où le plongent tout entier les élans de son coeur…

Dans cet agréable roman, notre homme se raconte, évoquant plus particulièrement une période de sa vie, celle d'une histoire d'amour, la plus grande peut-être. Mais l'ordre des choses n'étant pas ici chronologique, c'est à travers une grande partie de son existence qu'il nous promène avec des vas et viens entre le présent et le passé, et nous perds même un peu parfois, pour notre plus grand plaisir…

Dans ces jolies pages, il va donc s'agir d'amour surtout, d'amour fou qui mange tout, d'amour doux qui donne tant… D'amour qui donne envie d'aimer ! Car si Rose Bomar sait une chose, c'est donner envie d'aimer ! Ses descriptions de l'état amoureux sont d'une grande force et d'un tel réalisme qu'on ne peut pas, à la lecture, ne pas se souvenir de ses amours et rêver à de nouvelles…

C'est un bien beau roman dans ce sens, puisqu'il pousse vers l'amour! C'est vrai qu'il met un peu de temps à s'installer puisque passé la première cinquantaine de page on ne sait pas encore vraiment où il veut en venir, mais une fois entré dans l'histoire, dans la psychologie des personnages, le récit coule et le lecteur ne lâche plus. Une certaine platitude au début laisse le pas à une intensité qui va crescendo jusqu'au final de charme.

Si je pourrais déplorer certaines longueurs inutiles ainsi que quelques dialogues parfois un peu creux et pas très réalistes, notamment entre Ruben et Suzanne étrangement, je dois dire que de manière générale le style est vraiment agréable et le récit prenant. Un joli brin de lecture en somme, et l'auteur me semble être une plume qu'il vaudra la peine de suivre !
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Autant en convenir tout de suite : la littérature purement sentimentale m'ennuie et me laisse froide, sauf si le travail du style et celui de la composition compensent l'inévitable banalité d' intrigues généralement stéréotypées. Je ne suis donc pas, et je m'en excuse, la lectrice idéale.

Je crois que Rose Bomar avait un vrai sujet mais elle l'a noyé dans les péripéties convenues d'une histoire d'amour trompé et déçu.

On ne s'intéresse guère au narrateur, perdu entre trois femmes qu'il n'aime pas, au fond : Ingrid, son ex compagne lui réclamait un enfant et rivalisait avec lui sur le plan professionnel : il l'a quittée. Suzanne- encore une ex- est devenue sa meilleure amie : la voici désormais une icône intouchable. Reste la fameuse Mia, la danseuse étoile.

On y croit encore moins : coup de foudre et bouquets de fleurs, cohabitation quasi immédiate, lune de miel puis flottement, mystère, tromperie, rupture, éloignement… Tout s'accumule dans les dernières pages, comme s'il fallait liquider cet amour-là aussi, en finir avec cette histoire- comme si là n'était pas le propos.

Et je crois en effet qu'il est ailleurs : dans l'ombre omniprésente d'un père admiré, aimé, disparu - étranger à tous les sens du mot. Et dont le narrateur n'arrive pas à faire le deuil.

Ne quitte-t-il pas son travail d'avocat au moment de la mort du père, alors que lui, cet homme sans enfant et qui n'en veut pas (parce qu'il en est encore un lui-même), est en train de s'attacher quasi paternellement et jusqu'à la faute professionnelle à un jeune délinquant portugais (comme le père du narrateur)?

Tant de signes sont troublants, même si j'ai conscience de faire de la psychanalyse sauvage plutôt que de l'analyse littéraire…

Le vrai livre est là, caché, parmi les clichés de l'histoire sentimentale. C'est celui-là qu'il faudrait exhumer et écrire.
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J'ai commencé la lecture de Poussières avec curiosité. Les premières lignes m'ont bien plu et j'ai été agréablement surprise, sachant que la littérature sentimentale n'est pas ma préférée. J'ai bien aimé suivre les déambulations du héros dans Paris, ses retrouvailles avec sa fidèle amie Suzanne..
J'ai essayé de jouer le jeu et cela a fonctionné sur une bonne partie du livre. J'étais contente d'apprécier un livre contemporain ! Pourtant à un moment quelques imperfections du style m'ont lassée, je pense aux descriptions physiques des chevelures entre autres... Je n'ai surtout pas adhéré à la happy end, il aurait été possible de tirer un meilleur parti de cette histoire et c'est dommage.
Je remercie Rose Bomar de m'avoir proposé la lecture de son ouvrage. La lecture sur tablette n'est pas ce que je préfère, j'ai besoin du papier pour pleinement apprécier ma lecture. Note 3,5 /5.
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Un très beau roman sur le choix, l'amour, le poids du passé, les décisions que l'on prend ou que l'on ne prend pas… Si j'ai aimé l'histoire et les personnages, j'ai surtout apprécié l'évolution psychologique de ces derniers et la complexité de leur personnalité. L'auteur a analysé de manière presque chirurgicale, les questionnements, les doutes et les états d'âme de chacun de ses protagonistes. J'ai beaucoup aimé le personnage de Reuben, un homme complexe et en perpétuelle évolution, qui au fur et à mesure qu'il avance dans la vie devient de plus en plus attachant, voire fragile. J'ai un peu moins aimé le personnage de Mia, j'ai l'impression qu'elle se laisse aimée sans trop s'investir dans la relation mais la dualité de force et de fragilité de sa personnalité m'a beaucoup intéressée. Tout au long du roman, Rose Bomar a particulièrement réussi l'évolution de ses personnages.

Parfaitement dosée et maîtrisée, la subtilité de l'ensemble nous berce et nous transporte, nous guide tout au long de cette histoire. Par petites touches, l'auteur distille le charme de son histoire à travers la vie passée et présente de Reuben. C'est finalement une histoire de vie plus qu'une histoire d'amour. Celle-ci étant surtout le prétexte à l'analyse fine et délicate des sentiments de chacun.

C'est un roman particulièrement réussi, tant par l'histoire que par l'écriture que j'ai beaucoup aimée. le style est fluide, plein de charme et de poésie. Les personnages sont émouvants et complexes, et malgré leurs sentiments mis à nu ils gardent une certaine part de mystère pour créer un parfait équilibre. J'ai beaucoup aimé !
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Ruben, avocat parisien dans la quarantaine, a rendez-vous dans un café avec sa meilleure amie Suzanne. Il l'a connu il y a 17 ans quand tous deux étaient encore étudiants à Dublin. Elle l'avait vite quitté pour un autre. Après un long séjour en Amérique du Sud, Ruben est rentré à Paris et a repris contact avec elle. Ingrid, son ancienne compagne, a refait sa vie avec un jeune musicien de jazz. Elle vient d'avoir un bébé avec lui, chose qui avait été impossible avec Ruben. Suzanne propose à Ruben de l'accompagner pour assister à un spectacle de ballet à l'Opéra Garnier. Sur la scène, Ruben remarque une danseuse particulièrement charmante, Mia Stolar, une jeune étoile montante. Il faut absolument qu'il trouve un moyen de la rencontrer.
« Poussières » est un roman sentimental et psychologique de facture assez classique qui ne révolutionnera pas les codes du genre. le lecteur précise qu'il n'est pas un grand aficionado de cette forme littéraire particulière . Il craint un peu trop de s'y noyer dans l'eau de rose et de n'y rencontrer que poncifs, banalités et mièvreries. Heureusement, il n'en est rien avec l'ouvrage de Rose Bomar, auteure qui a parfaitement su rendre, jusqu'au plus intime, la psychologie de Ruben, son personnage principal, éternel amoureux transi un tantinet immature. Perpétuel déçu de ses histoires d'amours malheureuses, il ne trouvera son salut que dans la fuite. Même perspicacité pour ses trois partenaires, la fidèle Suzanne, l'ex Ingrid et l'idolâtrée Mia très bien campées elles aussi. le volet « sentimental » de l'intrigue ne brille pas par son originalité. Mais comment renouveler des rapports mille fois décrits et comment ne pas susciter un peu d'agacement quand on s'attache à aligner les rendez-vous dans un nombre impressionnant de cafés et de restaurants parisiens et quand on décrit un peu trop systématiquement le look, le maquillage, la coiffure des gens et même le temps qu'il fait ? Nettement plus intéressant cependant est le volet « judiciaire » de cette histoire. Avec le barreau, Ruben a quelques déconvenues qu'on ne déflorera pas. Ca sent bien son vécu. L'auteure est en effet membre de l'aimable confrérie des plaideurs. Son écriture reste d'assez bonne qualité dans l'ensemble en dépit de quelques coquilles ou lourdeurs stylistiques, de quelques entorses à la concordance des temps, de quelques pléonasmes (« cris de voix » page 135 !!!), de la vilaine expression « sur Paris » et d'anglicismes assez malvenus (comme « performance », utilisé en lieu et place de « représentation »). Pour les fans du genre.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr
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Tout d'abord, je tiens à remercier l'auteur pour l'envoi de son livre qui a été une excellente découverte, c'est le meilleur partenariat avec un auteur que j'ai eu pour le moment ! J'ai été vraiment surprise par ce livre, et j'espère vous donner l'envie de tenter l'expérience.

J'ai été totalement transportée par le récit de ce quadragénaire, tantôt par son passé, tantôt par les événements présents de sa vie qui se mélange tout au long du livre. Ruben tenait avec son associé et ami un cabinet d'avocat et vivait avec Ingrid, avocat elle aussi. Mais leur vie à tous deux ont pris des chemins différents, Ruben a voulu se reconstruire loin de Paris et partir en Amérique du Sud pour un voyage initiatique. Il reviendra dans sa ville quelque temps plus tard, en ayant mis en retrait sa carrière et en pratiquant une certaine forme d'oisiveté. Pendant ce moment de sa vie, il va rencontrer Mia, jeune trentenaire, danseuse étoile, très différente de lui, qui va l'illuminer. Une histoire entre ces deux êtres va alors commencer.

Mais il n'est pas question uniquement d'une histoire d'amour. L'auteur nous fait découvrir la vie de cet homme, ses relations familiales et amicales dont celles qu'il entretient principalement avec sa mère et sa meilleure amie qui sont d'une grande fraîcheur. J'ai beaucoup aimé Suzanne et son évolution dans sa vie personnelle et amoureuse. Comme Ruben, elle avance, se trompe parfois, mais en retire toujours des leçons.

Nous sommes confrontés ici à plusieurs milieux, et c'est une des particularités de ce livre que j'ai le plus appréciés. Différents univers s'entrecroisent, se superposent comme le métier d'avocat de Ruben où il nous raconte notamment une de ses plus grosses affaires, le monde de la danse avec Mia, ses particularités avec ses joies comme ses défauts, puis aussi certaines pratiques juives, et l'attrait aux voyages.

Même si je n'ai toujours pas compris au départ le caractère réservé de Mia envers Ruben, toutes les questions trouvent des réponses à point nommé. Les personnages sont très bien construits, les relations entre eux fonctionnent, et l'histoire reste toujours intéressante. Je suis très contente d'avoir pu lire ce livre, qui change de mes lectures habituelles et qui m'a transporté du début à la fin grâce à la plume de l'auteur qui est très belle et avec laquelle j'ai de suite adhéré.
Lien : http://entournantlespages.bl..
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Premier livre découvert un peu par hasard sur babelio. le jour de mon inscription, un message de bienvenu de Ladyoga, un oeil jeté à ses critiques et donc je tombe sur Poussières. La Couv me plait, la 4ème de Couv m'emballe. Et je me plonge dedans alors que ce n'est d'ordinaire pas mon genre de littérature. j'ai tout simplement adoré. Au bout d'une cinquantaine de pages où les personnages et l'intrigue sont posés, on est plongé instantanément dans cette histoire intense, émouvante et qui nous parle à tous. Bravo à Rose Bomar pour avoir su nous arracher beaucoup d'émotions sans jamais user de clichés larmoyants. Roman très bien écrit. J'ai été impressionné par certaines phrases et certains passages extrêmement profonds. La construction de l'intrigue est très parfaitement ficelée et tient en haleine jusqu'au bout. le passage de la découverte des mails m'a noué l'estomac. Je ne suis pas un adepte du genre mais je ne me suis pas ennuyé un seul instant. La personnalité de Mia m'a beaucoup intrigué et la manière avec laquelle vous construisez (jusqu'au toutes dernières pages...) sa complexité est remarquable. Un vrai coup de coeur pour moi! A lire!
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