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Critique de hubertguillaud


Dans une prose quasi Célinienne, François Bon revient sur ses pas, dans les endroits où l'on ne souhaite pas revenir, auprès de gens qu'on ne souhaite pas cotoyer, mais contre lesquels les évènements parfois vous poussent, comme le ressac. Cet enterrement est un prétexte. Prétexte à évoquer la pesanteur familiale, la gangue moralisatrices des campagnes, la bêtise de nos congénères. Dans cette galerie de portraits, François Bon évoque l'hésitation, ce moment de bascule où l'on accompagne son passé sans pouvoir enfin recommencer.

On parcours cette journée de souffrances contenues, égaillées de bouts de souvenirs, comme des bulles d'eau gazeuse pour digérer la lourdeur de tout ce qu'il faut avaler, à l'épaule de l'auteur. On trace petit à petit les pesanteurs qu'a connu celui qui n'est plus, jusqu'à savoir pourquoi. Mais l'essentiel n'est pas là. Il est dans cette peinture en contre, la rage au coeur, dans ce rejet féroce de ce monde là que François Bon dépeint sans pareil : les réflexions routinières, la gangue crasse de la stupidité...
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