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3.55/5 (sur 484 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Luçon , le 22/05/1953
Biographie :

François Bon est un écrivain et traducteur.

Il passe son enfance et son adolescence à Saint-Michel-en-l'Herm, dans le Marais poitevin, puis à Civray dans la Vienne. Fils d'un père mécanicien et d'une mère institutrice, il se passionne très tôt pour les livres.
Après des études d'ingénieur en mécanique (Conservatoire national des arts et métiers), il travaille plusieurs années dans l'industrie en France (Aciéries en Lorraine) et à l'étranger, où il se spécialise en soudure par faisceau d'électrons (Moscou, Prague, Bombay, Göteborg, etc.). Il publie en 1982 son premier livre, Sortie d'usine, aux Éditions de Minuit. Reçu à la Villa Médicis en 1984, François Bon se consacre depuis entièrement à la littérature.
En 2007, il devient directeur de collection au Seuil en lançant avec Bernard Comment : Déplacements. À raison de six livres par an, il tente de constituer une collection qui échappe au roman et qui pose par certains enjeux d'écriture et un rapport à l'époque contemporaine des questions à la création littéraire.

Parallèlement à son travail d'écriture, il s'est spécialisé dans les ateliers d'écriture auprès de publics en difficulté sociale (SDF, détenus, etc.), mais aussi d'étudiants (École nationale supérieure des beaux-arts, École normale supérieure) et d'enseignants (Tous les mots sont adultes, Fayard, 2005).
Il crée dès 1997 un des premiers sites web consacré à la littérature, qui deviendra Remue.net. Ouvrant Remue.net à d'autres collaborateurs, il crée Tiers-Livre.net.
Son intérêt pour la création littéraire sur et pour Internet l'amène à travailler également la photographie numérique (Tumulte), à collaborer régulièrement avec des musiciens dont Dominique Pifarély, Vincent Ségal, Kasper T. Toeplitz, et à participer à des tables rondes ou à faire des interventions sur la question du devenir de la littérature en rapport au numérique, notamment en 2006 et 2007 avec la Société des gens de lettres.

François Bon est aussi auteur de pièces de théâtre (Quatre avec le mort, Daewoo) et d'émissions radiophoniques (notamment consacrées aux Rolling Stones et à Led Zeppelin sur France Culture), et d'émissions de télévision (Paysage fer, La vie par les bords). En 2007 il réalise le feuilleton Bob Dylan sur France Culture avec Claude Guerre, diffusé en février 2007.

son site : http://www.tierslivre.net/
page Facebook : https://www.facebook.com/bonperso
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A l'occasion du salon "Rendez-vous de l'histoire" à Blois, rencontre avec François Bon autour de son ouvrage "Sapiens à l'oeil nu" aux éditions CNRS. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2323506/francois-bon-sapiens-a-l-oeil-nu Note de musique : © Scott Holmes Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/

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Citations et extraits (253) Voir plus Ajouter une citation
François Bon
Ecrire c'est se soumettre à un démon qui contraint au seul déchiffrement de soi-même.
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Une peau. La prison c'est une peau.
On la porte en soi d'avance, en tout petit et comprimé. Et d'un coup ça remonte à la peau, on comprend que sans y penser on l'avait déjà en soi. Comme on préfère se coucher contre un mur, là-bas on retrouve d'instinct la trace d'un reste ancien, une grotte où rien ne vous arrive, où on est protégé.
Une fois que c'est dans la peau, ça s'enlève pas. On se frotte ; on se gratte, on rentre chez soi mais on ne la perd pas.
Page 26
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"Ce qui est à conquérir chaque fois et toujours, c'est d'abord son identité pour les autres."
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’avais acheté à Poitiers mon premier pantalon à pattes d’eph. Tous les copains avaient déjà le même. Je ne crois pas que le scandale, vis-à-vis de ma mère, ait concerné les pattes d’eph elles-mêmes : plutôt l'intuition qu'en trahissant la couturière du village, puis dans la ville le magasin qui avait l'exclusivité du magasin du tissu en commerce, une rupture bien plus violente et essentielle du monde s'amorcait, qui tuerait la petite ville, ferait des centre-villes (les plus grosses) une infinie boutique à fringues jetables, et des périphéries un entassement de sous-langues (Kiabi et les autres)
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Je découvrirai seulement bien plus tard que la passion à lire un dictionnaire ne m'a pas été réservée-C'est juste que je n'en connaissais pas d'autres que moi.Le Littré comme lecture d'enfance de Francis Ponge.(p.96)
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Les ateliers, pour nous, c’est un peu une écluse avec les forces vives du monde, là où des êtres rendent compte de leur propre intensité. On injecte dans l’inventaire de la langue et des mots des cailloux qui ne lui appartiennent pas d’avance, mais dont elle a besoin en permanence pour répondre à ce qu'on exige d'elle
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Quand mon chat mange un mulot, comment il fait : d'abord il me l'amène, bien fier. Jusque sur la table, s'il faut. Encore vivante, les pattes tremblantes et un petit battement sous le ventre de la souris. Et quand j'ai vu, d'un petit coup de gueule la retourne : la retenant par le cou. On entend les os du crâne craquer sous la dent, le ventre blanc enfle sous la pression. Puis il avale d'un coup le bestiau, os et peaux, tout entier sans mâcher. La queue dépasse un instant et disparaît ; après il s'en va dormir. Ce qui est simple est violent.
Page 106.
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Ils se rendent pas compte que c'est notre survie, presque.
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On arpente les maisons qu'on n'habite plus, on retrouve les visages qu'on ne voit plus. Des objets sont là dans la pénombre qu'on ne se souvenait plus y être.
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On passe devant la maison inhabitée, on s'arrête. Des carrés vides, troués. Des écroulements. On ne voudrait pas réparer, on ne voudrait pas s'installer : seulement ça a été habité. C'est une image de comment on installe un relief dans l'espace, des chemins, des fenêtres avec vue, et un toit et une coquille. .... L'inhabité appelle. Comme possibilité, dès qu'ici on vient et regarde, de refaire en soi, où tout est encombré, le même vide, la même ruine peut-être, mais où reconstruire se fera sans passé ?
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