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Citations sur Nouvelle ère, chroniques, tome 1 : Prémices (2)

Chapitre 2 (léphyria)

Mes ailes redéployées, je m’apprêtai à repartir. Le soldat qui se tenait en face de moi n’avait aucune arme. Je me souvins de rumeurs entendues dans les rues. Il existait donc bien un soldat humain, élevé par Altan pour exterminer tous les hybrides. Je ne voyais que son regard rempli de haine à travers la fente de son casque. Je ne comprenais pas cette haine qui le dévorait. Je repliai mes ailes.
– Tu veux te battre ! Criai-je. Alors allons-y !
L’homme, surpris, se mit en position, il ne s’attendait pas à ce que je prenne forme humaine. Le combat débuta.
Fort, agile, puissant, il était tel un animal sauvage libéré de sa cage pour chasser. À maintes reprises il me mit à terre, j’en fis de même avec lui. La fatigue s’emparait de moi. Le désir de vouloir remporter ce combat m’aurait amenée à me métamorphoser, mais je sentis autre chose que de la haine émaner de cet homme (un destin s’offrait à lui). Je stoppai ce duel ; des coups de feu s’entendaient non loin de nous. Le soldat à terre se releva, attendant sa fin. Il posa son regard sur moi, impatient mais débordant de peur et de honte. Je m’envolai. Son regard suivit ma trace dans le ciel, je le laissai là, étonné.
Il ordonna le cessez-le-feu, maugréant entre ses dents que ses hommes m’avaient fait fuir alors que le combat touchait à sa fin (fin avantageuse pour lui, bien sûr ; prétentieux que sont ces hommes !).
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2h54
Je dois me constituer prisonnier pour entrer plus facilement. Une fois près du bateau, je sauterai à l’eau. Il ne reste plus qu’à espérer que je puisse me défaire de mes liens rapidement.
3h18
Les soldats ont bien cru que je m’étais noyé. Mais, bon nageur, j’ai rapidement retrouvé mes aptitudes, et ma bouteille d’oxygène de réserve.
J’arrive au bateau.
Je grimpe à l’échelle qui pend le long de la coque ; je ne dois pas faire de bruit pour ne pas attirer l’attention.
Il y a des tireurs postés à l’avant et à l’arrière, mais il semble qu’aucun ne soit à l’intérieur. Je dois à présent me faufiler jusqu’à la soute.
Tout se déroule parfaitement.
3h22
Je crois que j’ai parlé trop vite, je n’avais pas pensé à la présence de chiens… (Note : Quadrupède à la fourrure ocre, canines affûtées, odorat très fin et ouïe surpuissante…). Je me trouve face à une horde de canidés clonés qui semble être très affamés.

3h41
Maudits clébards !!

Ces bestioles ont réussi à me renifler à des kilomètres. À peine arrivé sur le bateau j’en ai deux à mes trousses, ce qui affole l’équipage qui se met à me tirer dessus.
Acculé, un subterfuge est devenu indispensable à ma survie : j’analyse la horde de chiens. Connaître leurs faiblesses est une des premières choses à savoir. Bien sûr, je ne suis qu’un humain, mais je vis parmi des hybrides qui peuvent être quelquefois dangereux. Et je peux vous dire qu’il faut vite apprendre à se défendre. Et puis avec la peur, vos sens se multiplient grâce à l’adrénaline, et si votre concentration est poussée au maximum, il est facile de les trouver, ces faiblesses.

Ces chiens, quasiment aveugles, étaient âgés de quatre, voire cinq ans ; clones de type 2 (les premiers clones avaient été un échec ; trop violents, le gouvernement les avait tous exterminés). Heureusement pour moi, ceux-là présentaient des anomalies visuelles ; il me suffisait de ne faire aucun bruit qui puisse les alerter.
Je m’étais embarqué dans une sacrée histoire pour cette fille ! Les chiens étaient restés calmes, le vent ne soufflait pas, aucune odeur ne filtrait.
Le capitaine mangeait dans sa cabine, certains des clébards s’y étaient même invités. Je me faufilais sur la pointe des pieds vers une des entrées qui menaient aux cales. Les bêtes n’avaient pas bronché, mais cette satanée porte a grincé, ironique. Aussitôt, les chiens furent là, prêts à me sauter dessus !
Les gardes ont commencé à tirer à tout va ; tête baissée, j’ai dévalé les escaliers aussi vite que possible et je suis entré dans la première cale ouverte. Par chance, cette dernière était remplie de nourriture, des corps d’animaux qui devaient servir pour les repas de l’équipage. Très peu pour moi…
Ces horribles cabots affamés m’avaient suivi ; ils se jetèrent sur les carcasses. J’en ai profité pour passer par la lucarne, accédant ainsi à la seconde cale dont la porte était fermée. Les gardes avaient rattrapé les chiens et les regardaient dévorer leur futur repas. Mais ceux-ci, en les voyant, proies bien plus appétissantes, ont abandonné les carcasses pour attaquer leurs maîtres.
Deux d’entre eux ont été dévorés… Quelle mort horrible !
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