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Critique de Colibrille


Après le meurtre de sa mère par des soldats, Esteban quitte la terre où il a grandi, à l'écart de tout, pour rejoindre la civilisation. Là, il tente d'embarquer sur un baleinier, le Léviathan. Sa mère lui a en effet dit que si quelque chose de grave arrivait un jour, il devrait prendre contact avec le capitaine du Léviathan. Hélas, la jeunesse et la nature frêle d'Esteban ne joue pas en sa faveur pour se faire recruter. Néanmoins, quand le capitaine apprend le nom de la mère d'Esteban, il change d'avis et recrute le jeune homme. Pour quelles raisons cet homme d'apparence insensible agit-il ainsi ? Esteban aura tout le temps de réfléchir à cela durant sa nouvelle vie à bord du Léviathan.
Dans cette BD souffle le vent de l'aventure, ce même vent que l'on retrouve par exemple dans les récits de Jack London. Mais Esteban, ce n'est pas seulement un passionnant récit d'aventures, c'est aussi une belle aventure humaine et un hymne à la Nature, belle mais aussi impitoyable.
Même si j'ai beaucoup aimé ce premier tome, je dois néanmoins dire que les scènes de chasses et mises à mort des baleines m'ont mises mal à l'aise. Les auteurs ont pourtant fait un bon travail afin de nuancer leur récit. En effet, ils mettent en évidence deux types de chasseurs : ceux, comme sur le Léviathan, qui ne chassent que ce dont ils ont besoin, sans gaspillage, et ceux du navire à vapeur, qui sèment derrière eux des cadavres de baleines presque intacts. Même si je comprend la nécessité de cette chasse (du moins celle représentée par le Lévitahan et non par l'autre navire), ce sujet reste sensible pour moi.
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