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Critique de Pancrace


« le langage de la passion est la sublime et véritable éloquence. »
Madame du Deffand. (Maximes et pensées -1780)

Miguel Bonnefoy a l'éloquence opulente de la luxuriance des caraïbes. Son langage foisonne de l'exubérance des passionnés. Les personnages de son roman épique sont tous expansifs attachants ou exaltés sans exception.
L'ardeur de Severo Bracamonte ou de l'Andalou à la quête de la richesse du trésor englouti du capitaine Morgan n'est contrecarrée que par l'attirance d'une même ferveur à d'autres extravagances.
C'est un petit bonheur de lecture, une sorte de fable avec moralité : La contrariété à l'issue d'un projet envisagé peut incontestablement entrainer un bonheur plus rare.
Il est établi que le bien-être, la maternité ou l'amour peuvent se substituer à la richesse.
Les destinées de Serena Otero et d'Eva Fuego ont la succulence de la démesure.
Ce court roman est séduisant dans le fond comme dans la forme. Miguel Bonnefoy est une machine à alimenter les passions sans compassion mais avec panache.
« le panache mon petit, c'est accepter l'échec et rebondir. » Mathias Malzieu.

Et pour finir heureux :
« Je boirais un tonneau de rhum pour la récompense de ton coeur. »

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