Après plusieurs mois - pour ne pas dire années, passés sans avoir lu de fantasy / young adult, l'envie m'en prend. Dans la montagne de ma PAL, je retrouve ce roman. Un plaid, un thé et me voilà prête.
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Pour commencer, on découvre l'héroïne, Serena, ainsi que ses frères, qui suite à la disparition de leurs parents arrivent à Danver, anciennement Salem… mais rapidement, un peu d'agacement. En effet, dès les premières pages, les portraits des personnages, faits du point de vue de Serena, nous font passer de clichés en clichés. Toutes les cases sont cochées, à peine deux personnages présentés que l'on pourrait deviner tous les autres - mais précisons toutefois qu'ils seront toujours plus agréables à suivre que Serena.
Le démarrage est un petit peu long, avec une Serena un peu à côté de ses baskets, sur-réagissant à une page, et se voilant la face à la suivante. Mais l'intrigue finit par prendre forme, je me fais petit à petit happer, passant outre mon aversion pour certains personnages.
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Malheureusement, si l'histoire était pleine de potentiel, tout comme l'intrigue, je trouve qu'elle est faiblement menée et que la magie manque - un comble pour
les héritiers de Salem. Beaucoup de passages sont superficiels, et ceux qui ont de l'importance donnent l'impression d'être survolés, pour ne pas dire étouffés dans l'oeuf.
Et malgré cela, on devine bien facilement l'issue du livre - sans être même être habituée du style.
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Toutefois, il faut reconnaître que le livre se lit facilement. J'ai très vite défilé les pages, puis les chapitres. Même si je savais à quoi m'attendre et que mon affection pour la narratrice / héroïne n'était pas des plus hautes, la lecture n'en était pas devenu un calvaire pour autant.
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Je suis allée au bout du livre. Je n'ai pas été aussi transportée que je l'aurais souhaitée, restant sur ma faim. Je n'achèterai pas le second tome.
J'en suis presque frustrée, car quelques questions me taraudent
- entre autre concernant les conséquences de l'utilisation de l'Osmose par la mère de Serena, puis par Serena elle-même.