Maman à moi

Maman, elle est actrice. C'est difficile, actrice, un métier de rejets, de seconds rôles. de contrats médiocres et de salaires bidons.

Maman, elle n'a pas d'homme dans sa vie. Parfois elle aimerait bien, je crois. Je ne sais pas. Peut-être pas finalement. le temps court, et maman trottine derrière, moi je la suis, en laisse.

Elle a deux enfants.
C'est grave, les enfants.
Un fils en rémission.
Une grâce, les enfants.

Qui je suis moi ?
Voyons, certains diraient son chien. Je ne leur en voudrais même pas.
Je suis en fonction, de mon point de vue. En faction. Je fais rire maman quand rien ne va. J'invente des bêtises, qu'elle se fâche quand c'est nécessaire, détourner la larme de l'oeil, le sanglot des violons.
Son meilleur ami.
Son doudou.
Sa plaie.
Son clown.

Son bichon maltais.

#prixharpercollinspoche

J'ai pensé que j'allais détester. Pas très friande des animaux qui empruntent nos mots. Puis j'ai souri, j'ai accepté la vague de chaleur et de tendresse.
Un roman simple et touchant.
Rien d'extraordinaire c'est vrai.
Mais de temps en temps , pourquoi pas...

J'avoue être passée totalement à côté de cette lecture. Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de me mettre dans l'esprit de Gaston, le chien de cette famille.

J'ai trouvé que cela rendait tout superficiel et presque puéril, quand il se battait pour retenir l'attention ou ramener chaque petit fait à lui.

J'ai eu beaucoup de mal à m'y faire. Revenir à la lecture nécessitait en tout cas toujours un petit temps d'adaptation pour me remettre dans cette narration. (Sachant que le livre est très court, c'est dommage d'avoir besoin de temps pour s'y remettre à chaque fois)

Pas une lecture pour moi, mais peut-être que vous y trouverez un brin de folie que je n'ai pas su trouver.