Rodolphe Meyer est un prodige du violon. Depuis ses 5 ans, son père le pousse à jouer de cet instrument avec lequel il excelle.
Le récit commence au moment du décès de la grand-mère de Rodolphe. Il hérite de son exploitation dans l'Aveyron et s'y rend pour son inhumation.
Une tempête de neige l'oblige à passer la nuit dans la maison, puis sa voiture qui ne démarre plus à cause de fils coupés.
C'est Victor, l'Enfant sauvage, qui a saboté la voiture de Rodolphe.
Qui est vraiment Victor ? Qui est l'Autre avec qui Rodolphe s'entretient ? Pourquoi le dernier violon de
Yehudi Menuhin a-t-il tant d'importance pour Rodolphe ?
J'ai aimé ce roman qui parle de la page sombre en chacun de nous ; de l'ingratitude d'être un prodige. Certains s'en sortent, tel Yehudi, d'autres non comme Rodolphe.
J'ai aimé que l'auteur me parle de nos racines terriennes pas si loin de nous ; des légendes vivaces dans ces campagnes désertées.
Comme toujours, je me suis régalé du nouveau roman de M.
Xavier-Marie BONNOT.
L'image que je retiendrai :
Cette du repaire sylvain de Victor au milieu des bois.
Quelques citations :
« Diriger des chanteurs avec un ego gros comme une montagne, des danseurs qui ne font que compter dans leurs têtes, des choristes qui ne sont jamais tous en mesure. » (p.102)
« Nous, les virtuoses, sommes tous des névrosés, des orphelins de l'enfance. » (p.190)
Lien :
http://alexmotamots.fr/le-de..