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Citations sur Éclosion (21)

Jungle de merde. Bestioles de merde. Il avait hâte de rentre aux États-Unis pour prendre de bons vieux antibiotiques américains.
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Melanie n’avait jamais compris la panique que ressentaient les gens à cause des araignées. Qu’est-ce qui faisait qu’ils en avaient tellement peur ? Leurs huit pattes, chaque membre étant séparé de l’araignée tout en faisant partie d’elle ? Ou les poils, comme sur les araignées plus grosses ? Est-ce que c’était le fait de voir quelque chose d’aussi familier que des poils sur quelque chose d’aussi étrange qu’une araignée qui faisait perdre la tête aux gens ? Même si on savait que la sous-espèce des Mygalomorphae, dont font partie les tarentules, possédait des poils urticants, ce n’était pas vraiment comme si les poils urticants étaient une menace pour l’humanité. Au pire, ils causaient une légère irritation. Et les rares espèces en mesure de blesser ou de tuer un être humain n’étaient pas toujours celles qui faisaient le plus peur aux gens. Pour Melanie, rien de tout cela n’avait le moindre sens. Les morsures de chiens envoyaient environ un million de personnes par an aux urgences mais, franchement, les araignées – à moins qu’une recluse brune ne vous morde, ce qui était quand même sacrément rare – ne font rien de plus que réguler le nombre de moustiques sur terre.
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Il exclut immédiatement tous les endroits occupés par des survivalistes animés par une idéologie qu’Amy et lui trouvaient répugnante, comme les suprémacistes blancs qui parsemaient les montagnes, ou pire : les hippies, les véganes, les pacifistes, les survivalistes écolos qui construisaient des abris avec des matériaux recyclables et refusaient de stocker même les armes les plus rudimentaires pour assurer leur défense.
[...] Il savait qu’il fallait être un peu dérangé pour venir préparer la fin du monde à Desperation en Californie et y construire un abri, mais il y avait un monde entre le brin de folie qu’il partageait avec Shotgun et la folie furieuse de certains survivalistes. La plupart d’entre eux vivaient dans un monde où le gouvernement était toujours sur le point de nous réduire tous en esclavage, où il fallait se tenir constamment prêt à une conspiration mondiale manigancée par les Juifs, un complot des Noirs, une invasion des Chinois ou un attentat terroriste de plus. Certains étaient racistes, antisémites ou paranos, mais la plupart étaient tout simplement complètement tarés.
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Qu’est-ce que Julie pouvait bien faire dans un labo à étudier les araignées ? En plus, Julie était jolie, et pas comme les autres filles en sciences qui étaient jolies simplement parce qu’il n’y avait pas de compétition. Julie aurait pu être jolie dans une école de commerce ou à la fac de droit, pensa Melanie. Ça, c’est une jolie fille. Elle sourit à cette idée. Elle pouvait se dire ce genre de choses parce qu’elle était comme elle. Elle faisait son âge, mais elle était belle. Et pas simplement pour son âge : c’était le genre de femme de quarante ans qui fait se demander aux hommes, en regardant leur épouse, pourquoi ils n’ont pas pris une meilleure décision.
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...mais rien de tout cela ne l’effrayait autant que les cigales. Oh, les cigales. Le cliquetis de leurs cymbales, et puis celles aux yeux rouges, les essaims qu’elles forment, et leur manière de tomber des arbres sur le trottoir. Et le craquement quand on les écrase. Oh mon Dieu, ce craquement. Les cigales vivantes sous les pieds, les exosquelettes rejetés. Pire encore : leur nombre. Du point de vue de l’évolution, la saturation du prédateur est géniale : tout ce que les cigales ont à faire, c’est se reproduire en une quantité si grande que toutes les espèces qui se nourrissent d’elles en aient à satiété. Les survivantes n’ont plus qu’à vivre leur vie. Et ensuite, après quelques semaines, elles disparaissent et ce n’est plus qu’un cimetière de coquilles vides, qui lui donnait aussi la chair de poule. Heureusement qu’il lui faudrait attendre encore une décennie avant qu’une autre putain de nuée de cigales envahisse Washington.
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Miguel savait qu’il aurait dû se mettre à courir, mais il y avait quelque chose qui l’hypnotisait dans le silence de l’eau. Elle ne rugissait pas comme un fleuve. Au contraire, elle donnait l’impression d’absorber tous les sons. Tout ce qu’il parvenait à entendre, c’était un murmure, un bruit glissant, comme le crépitement de la pluie. À sa façon, le mouvement du fleuve était beau, qui coulait et, à certains endroits, se séparait en plusieurs bras avant de se rejoindre un peu plus loin. Voyant qu’il approchait, Miguel recula encore d’un pas. Mais au moment où il réalisa que ce n’était pas un fleuve, qu’en fait ce n’était pas de l’eau, c’était déjà trop tard.
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p.284.
C'est avec le cœur lourd mais plein d'espoir que je m'adresse à vous : à ceux d'entre vous qui se trouvent dans cette zone, je veux dire que vous n'êtes pas seuls. Le pays tout entier est avec vous.
Many ne put s'empêcher de grimacer. C'est lui qui avait écrit le discours, mais il détestait ces deux dernières phrases. Il les détestait parce qu'il savait qu'elles n'étaient pas vraies.
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L’homme aperçut Miguel et lui cria quelque chose, mais Miguel ne parvint pas à distinguer ce qu’il disait. Alors l’homme regarda derrière lui et, ce faisant, il trébucha puis tomba lourdement.
Miguel crut voir un fleuve noir arriver en trombe derrière lui. L’homme avait à peine eu le temps de se mettre à genoux que la masse noire était déjà tout autour de lui.
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(…) on n’entendait aucun autre son d’origine animale dans la jungle. Même les oiseaux étaient silencieux. Il écouta plus attentivement, et alors il entendit quelque chose. Un martèlement rythmé. Des feuilles écrasées. Il n’avait pas eu le temps de comprendre ce qui se passait qu’un homme apparut soudain dans le virage du chemin. Même à une centaine de mètres de distance, on voyait clairement que quelque chose n’allait pas. L’homme aperçut Miguel et lui cria quelque chose, mais Miguel ne parvint pas à distinguer ce qu’il disait. Alors l’homme regarda derrière lui et, ce faisant, il trébucha puis tomba lourdement.
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(…) il réalisa que quelque chose n’allait pas avec l’oiseau. Il battait des ailes de façon frénétique, volant de manière erratique. L’oiseau luttait pour rester en l’air. Mais il y avait quelque chose de plus. Il aurait aimé avoir des jumelles parce que les plumes de l’oiseau avaient l’air bizarres. C’était comme si elles ondulaient, comme si…
L’oiseau tomba du ciel. Il cessa de lutter et s’effondra d’un coup.
Miguel frissonna.
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