Waouh ! En plus, elle a un cul à faire péter les couilles
de King-Kong… C’est tout moi, ça ! Je n’ai pas baisé
depuis des lustres, je me tape une bombe atomique et je ne
me rappelle de rien… Quel con !
La belle au bois dormant émit un bref gémissement qui
excita Léo. Elle s’agita puis se retourna pour se
positionner en chien de fusil.
Une femme était allongée à ses côtés. Léo s’étonna, il
ne la connaissait pas et ne parvenait pas à se souvenir de
quoi que ce soit. La quarantaine, la créature était
ravissante. Décoiffée et encore maquillée, ses longs cils et
ses lèvres pulpeuses lui conféraient un visage de poupée.
Prenant garde à ne pas la réveiller, il déplaça son bras et
souleva le drap en soie.
Waouh ! Un canon !
Les fesses à l’air, Léo plongea à terre sous une pluie de verre. Il rampa loin de la baie et se releva, s’ingéniant à ne pas marcher sur les éclats scintillant dans l’obscurité. Il balaya les paillettes collées à son dos et ses cheveux à l’aide d’une serpillère qu’il balança négligemment.
Cadencées par des sons graves, des harmonies disgracieuses s’élevaient du séjour. Léo progressait avec difficulté dans le champ miné quand la porte s’ouvrit.
—-Ahhh ! Il y a un mec à poil dans la cuisine ! hurla une jeune femme.
Nora, par pitié, n’omettez pas de vous munir d’un silencieux. Il serait fort inapproprié que quelqu’un entende notre nouveau forfait.
Je ne me vois pas assassiner l’ensemble des habitants de l’immeuble. J’ai une petite session de bridge en fin d’après-midi.
—-Bonjour, fit l’homme. Êtes-vous Miranda ? Je ne voudrais pas commettre d’impair.
—-Que me voulez-vous ?!
—-Le monsieur t’a demandé si t’étais Miranda ! hurla
Nora. Alors, réponds, connasse ! Euh… pardon…
—-Oui… C’est moi, mais…
—-Très bien, opina du chef Martin en vissant un tube sur son pistolet. Nous ne nous sommes pas trompés. Je suis content de vous Nora. Vos recherches ont été fructueuses.
—-Merci, sourit fièrement la complice.
—-Mais, que… balbutia Miranda.
La belle quadra n’eut pas le temps de finir sa phrase. Sa cervelle explosa, et quelques morceaux accompagnés de mèches de cheveux, vinrent agrémenter le tableau contemporain devant lequel elle s’était postée.
Une femme était allongée à ses côtés. Léo s’étonna, il
ne la connaissait pas et ne parvenait pas à se souvenir de
quoi que ce soit. La quarantaine, la créature était
ravissante. Décoiffée et encore maquillée, ses longs cils et
ses lèvres pulpeuses lui conféraient un visage de poupée.
Prenant garde à ne pas la réveiller, il déplaça son bras et
souleva le drap en soie.
Waouh ! Un canon !
La belle au bois dormant émit un bref gémissement qui
excita Léo. Elle s’agita puis se retourna pour se
positionner en chien de fusil.
Waouh ! En plus, elle a un cul à faire péter les couilles
de King-Kong… C’est tout moi, ça ! Je n’ai pas baisé
depuis des lustres, je me tape une bombe atomique et je ne
me rappelle de rien… Quel con !
Si le foin dépasse de la charrette, ça la fiche mal...
— Il serait temps que vous gambergiez un peu. Vous êtes épuisante. Un imposant 4x4, munit d’un gyrophare les klaxonna et s’arrêta à leur niveau. Un homme baissa sa vitre pour les réprimander : — Vous n’avez rien à fiche ici ! Qu’est-ce que… Pan ! Martin venait de l’abattre. Il était fatigué et ne désirait plus qu’une seule chose : rentrer chez lui, mais pas avant d’avoir prélevé les gonades de ce jeune imbécile qui le faisait devenir chèvre depuis trop longtemps. C’était désormais une question de fierté et l’argent n’avait plus la moindre importance. Il ouvrit la portière et tira le mort, sans succès.