Différence et souffrance de l'adulte surdoué

Il faut également dépasser les fantasmes : le surdon ne « disparaît » pas, passé un certain âge (qui resterait d'ailleurs à déterminer). Quand on naît surdoué, on reste surdoué toute sa vie. Par ailleurs, le surdon est d'abord intériorité et ressentis, et non seulement production visible.

Le surdon est une réalité neurophysiologique.

A l'instar des travaux d'Henri Laborit (L'Eloge de la fuite) ce livre voudrait juste évoquer pour les surdoués une autre possibilité de fuite : la fuite dans la réponse à leurs propres besoins d'abord et avant tout, plutôt que de tenter de répondre aux besoins d'une société pour laquelle ils apparaîtront toujours comme non conformes.
La fuite non pas par l'inhibition, mais par l'ouverture sur un autre monde encore : le développement de ses ressources propres ; le développement interne (qualitatif), à défaut de développement externe (quantitatif) puisqu es surdoués sont hors les normes de cette société.

Les surdoués ont besoin d'être perçus pour ce qu'ils sont, tout simplement, et non pas seulement pour ce qu'ils font et surtout ce qu'ils pourraient faire. Dans leur enfance il a été essentiel qu'ils sachent que, rentrant à la maison, ils seraient quand même aimés - et pourraient continuer à s'aimer - même s'ils ne terminaient pas premier ou le meilleur dans ce qu'"ils entreprenaient. Cela est toujours valable dans leur vie d'adulte.

Il est important de comprendre t de faire largement comprendre que le surdon n'est pas une performance, mais d'abord un ressenti.

" [...] De façon générale, le travail thérapeutique ne donnera de bons résultats que dans un cadre extrêmement interactif et explicite." [Perrine Vandamme]

[Le surdoué] est beaucoup plus conscient que la mort est un simple élément de la vie, qu'il pourra enfin arrêter de souffrir dans un monde qui ne le comprend pas et l'agresse en permanence, que conscient de ce qu'il appartient à une communauté humaine qui l'apprécie.

[Le surdoué] est beaucoup plus conscient que la mort est un simple élément de la vie, qu'il pourra enfin arrêter de souffrir dans un monde qui ne le comprend pas et l'agresse en permanence, que conscient de ce qu'il appartient à une communauté humaine qui l'apprécie.

En 1994, Jacobs a mis en lumière le fait que les créatifs étaient des petits porteurs de sérotonine. Or un manque de sérotonine provoque impulsivité, agressivité, dépression et tendance au suicide.

En 1994, Jacobs a mis en lumière le fait que les créatifs étaient des petits porteurs de sérotonine. Or un manque de sérotonine provoque impulsivité, agressivité, dépression et tendance au suicide.