Citations sur La quête d'Ewilan - Intégrale (24)
L’univers entier balance entre deux forces et ne croyez surtout pas qu’il s’agisse du bien et du mal. Ces notions sont typiquement humaines et dépendent entièrement du point de vue de l’observateur. Non, je parle des forces fondamentales, l’Ordre et le Chaos. L’univers est né du Chaos ; la nature, les êtres vivants, sont les moyens qu’il utilise pour tendre vers l’Ordre.
J’ai étudié l’autre monde. Il est déchiré par la guerre depuis des siècles. Les hommes s’y entretuent, anéantissent en une journée ce qu’ils ont mis des années à bâtir… J’aimerais pouvoir affirmer que cela n’existe pas en Gwendalavir, c’est hélas impossible. La guerre existe ici aussi. Peut-être l’homme est-il fondamentalement allergique à la paix ?
Les mercenaires visent la destruction de l’Ordre et le retour au Chaos primordial. En cela, ils nous sont plus étrangers que les plus sauvages monstres de la forêt d’Ombreuse.
- Jeunes gens...
Doume Fil' Battis posa ses mains sillonées de rides sur le pupitre de pierre. Cela commençait mal...
- Jeunes gens, s'il vous plaît, pourriez-vous vous asseoir et faire silence ?
Le brouhaha assourdissan qui montait de l'amphithéâtre ne décrut pas. Aucun des candidats ne lui accordait la moindre attention.
- J'aimerais que tout le monde s'asseye et se taise...
Sous la barbe drue, le visage de Doume Fil' Battis vira soudain au rouge.
- Assis, bon sang, et la ferme !
Il s'agissait d'un loup assez jeune, au torse puissant et aux crocs impressionnants. Assis sur ses pattes arriere, il les observait sans une once de crainte.
Camille marcha dans sa direction. Il ne lui prêta pas une attention particulière, mais, quand elle ne fut plus qu'à deux mètres de lui, il montra ses dents et se mit à grogner.
-Recule, lui ordonna Edwmin à mi-voix.
Sans tenir compte de ses paroles, Camille s'accroupit lentement, regardant le loup dans les yeux.
- Si, tu peux faire quelque chose pour l'aider.
- Quoi ?
- Tais-toi.
au moment de franchir la porte d'Ondiane, Salim attrapa le bras de Bjorn.
- Je suis émerveillé par la finesse d'observation de maitre Duom, murmura-t-il.Un ours coiffé d'une casserole, quelle description parfaite...
Un grand coup de pied aux fesses le propulsa à l'intérieur.
- Parce qu’un feu sans allumettes est aussi facile à allumer qu’un éclat d’intelligence dans le regard d’une vache. »
— Mais je t’ai dit que c’était impossible ! hoqueta l’analyste.
— Chez moi, répliqua Mathieu gentiment ironique, il y a une histoire qui commence ainsi : « Ils ignoraient que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » Super, non ?
« Si les différentes parties de ton corps faisaient la course, ta langue arriverait de loin en tête, et ton cerveau largement en dernier"
"Ewilan, lorsqu’elle a dessiné le sabre d’Edwin, a eu la bonne idée de le lui placer entre les mains et non de le ficher dans un rocher jusqu’à la garde. C’est peut-être moins romantique, mais sacrément plus pratique !"
0ù tu veux, Camille, chuchota-t’i. J’irai où tu voudras. Je te suivrai partout, même dans les étoiles.. Je veux juste que tu saches que vivre sans noi m'est impossible. Alors je t'en supplie, ne meurs plus, parce que sinon, moi, je vais mourir pour de bon.. Parce que la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens… Parce que sans tes yeux, je suis aveugle. Sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi, mon âme est nue. Sans toi, je ne suis rien... Parce que... je t’aime...
J'irai où tu voudras. Je te suivrai partout, même dans les étoiles... Je veux que tu saches que vivre sans toi m'est impossible. Alors je t'en supplie, ne meurs plus, parce que sinon, moi, je vais mourir pour de bon... Parce que la vie sans toi n'as pas de goût, pas de sens... Parce que sans tes yeux, je suis aveugle. Sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi, mon âme est nue. Sans toi, je ne suis rien... Parce que... je t'aime...