Je reste zen !

-Vous choisissez un moment agréable, vous le savourez...Vous prenez vos soucis les uns après les autres et vous en faîtes des petites poussières qui s'en vont au fil de l'eau.Chacun de vos problèmes, vous les mettez dans un dossier...Vous fermez le dossier et vous vous en allez...Maintenant vous construisez une bulle de protection autour de vous et vous avez confiance en vous. Les gens qui vous perturbent, vous les rapetissez jusqu'à ce qu'ils deviennent petits comme des nains...Des petits nains...Puis vous les envoyez loin, très loin de vous...

- Bien sûr, vous enlevez tout ce que vous avez sur vous - bijoux, montre - et vous enfilez ce slip, répondit-elle en désignant un petit bout de papier soigneusement plié sur la table de massage.
Léa examina l'objet d'un air dubitatif. Un string en papier. Ca commence bien. Allez, j'enfile... Humm, superbe ! Elle s'allongea sur la table. Quelle horreur ! J'ai l'impression d'être en couche-culotte sur une table à langer !

- LEA ! Il faut qu'on parle !
- C'est trop tard, je n'ai plus envie de parler.
- Et les enfants ? souffla Frédéric.
C'était sa dernière bouée de sauvetage avant le naufrage. La réponse fut sans appel.
- De toute façon, tu n'es jamais là. Je leur dirai que tu es en déplacement, ils ont l'habitude. Tu pars ! Et puisque tu aimes les courses de voitures, va au Formule 1 !

Avant les hauts et les bas. Et c’est ici précisément que je sens le plus tout ce que ces femmes m’ont donné. Un sens de la terre. Des odeurs. Des couleurs. Une certaine idée de l’espoir. Le sens des racines. Savoir d’où l’on vient. Pour savoir où l’on va. Laisser le temps tranquillement. Doucement. Ne pas trop regretter. Aimer la vie. Coûte que coûte. Malgré les attentes interminables, les désirs inassouvis et les espoirs enfuis. (p. 216-217)

- Je vais vous apprendre à traverser les inévitables épreuves de la vie. Par rapport à ce que vous venez de décrire, c'est un grand classique de la mère de famille. A la préhistoire, les rôles étaient bien déterminés. L'homme était le chasseur, il partait toute la journée à la recherche du bison. La femme, elle, s'occupait de l'intendance. Elle entretenait le feu et s'occupait des enfants. Rien n'a changé pendant des millions d'années. Mais aujourd'hui, dans nos sociétés occidentales où on n'a plus besoin de chasser le bison, la femme s'est émancipée. Elle aussi, elle mène une carrière professionnelle. Et maintenant, que trouve t-on au sein du foyer?
L'assistance resta silencieuse.
- Deux chasseurs... (page 270)