Tout est bon dans l'Boudard. Mais, là, c'est carrément grandiose. Une galerie de personnages dignes de Jérôme Bosch, des trognes anémiques mais rougies par le picrate et l'alcool où trempent les thermomètres engloutis en loucedé la nuit quand passe la camarde avec son cortège d'hémoptysies foudroyantes et quand on se partage, entre potes de désespoir les misérables biens des potes défunctés. Et il va s'en sortir, l'Alphonse, pour pouvoir nous raconter la suite, avec une force de vie intacte. Merci la Strepto de nous avoir gardé cet immense écrivain.
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