Les idéologies de masses sont les plus méprisables. Elles font de l'humanité un troupeau de moutons.
Nous avons certes, des opinions politiques différentes, mais personne ne réussira plus jamais à nous départager en "camps". Nous ne connaissons qu'un seul camp politique, le camp de concentration. Nous avons appris dans les camps qu'il y a dans le monde une seule lutte, celle de l'humain contre l'inhumain. Tous, nous sommes tous responsables de l'issue de cette lutte.
Comme pour toute religion, le communisme n'a nul besoin de preuves logiques. Au contraire, plus la croyance est inouïe, plus elle est crédible.
Un ouvrier comprendra mieux la vie soviétique en deux mois d'U.R.S.S. qu'un intellectuel qui y passerait des années. L'intellectuel trouvera toujours des justifications à ce qu'il voit.
(...) les chrétiens se proposaient de partager volontairement leurs propres biens, alors que les socialistes veulent partager de force les biens d'autrui.
Pour traiter avec les Soviétiques, le monde occidental ferait bien mieux de nommer, à la place de diplomates professionnels nantis des parchemins de Harvard, un vieux shérif de Chicago connaissant à fond la mentalité du milieu.
Quand votre fils sera mécontent en France, usez de ma recette, dites-lui : « Allez en Russie. » C'est un voyage utile à tout étranger; quiconque aura bien vu ce pays se trouvera content de vivre partout ailleurs. Il est toujours bon de savoir qu'il existe une société où nul bonheur n'et possible parce que, par une loi de sa nature, l'homme ne peut être heureux sans liberté. (Custine, Lettres de Russie, la Russie en 1839)
(...) un moineau voletait de meule en meule de paille par un terrible gel hivernal. Présumant de ses forces, il s'envola trop loin, gela et tomba raide sur la route. Une vache qui passait prit l'oiseau en pitié et le recouvrit d'une grosse bouse chaude. Le moineau se réchauffa, se ranima, sortit la tête, regarda alentour, vit qu'il se trouvait en un lieu indécent et piailla, indigné : « À l'aide! Sauvez-moi! C'est horrible, on m'a mis dans la merde! » Un chat passait par là qui répondit en ronronnant : « Qui t'a fait ça pauvret? Allons, ne t'en fais pas, je vais t'en tirer. » Ce qu'il fit... avant de le manger.
1. N'est pas ton ennemi quiconque te met dans la merde.
2.N'est pas forcément ton ami celui qui te tire de la merde.
3. Quand on est dans la merde, on y reste sans piailler.
Je crois que toute idéologie de masse est mauvaise car elle fournit à l'homme des alibis faciles, lui permet de suivre ses instincts les plus bas au nom d'objectifs « nobles ».
(...) en U.R.S.S., l'homme a systématiquement tort, l'État toujours raison. Ici, l'homme est persuadé qu'il a le droit d'être toujours heureux.