AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de BazaR


Avalé en trois jours. Et croyez-moi, c'est très rapide pour moi.

J'ai baladé ce bouquin partout en vacances, de la Belgique à la Dordogne, avant de le lire… chez moi. Il méritait bien ça ; il était fatigué. Et enfin ça me permettait de commencer à combler mes immenses lacunes en classiques SF.
Évidemment j'avais en tête les multiples versions cinématographiques tirées du bouquin, et je cherchais en permanence les liens. Finalement, c'est le film avec Charlton Heston qui s'en rapproche le plus je dirais, tout en étant assez différent.

J'ai d'abord été épaté par le niveau scientifique développé par l'auteur, que ce soit sur les véhicules spatiaux à voile solaire ou les effets relativistes du voyage à la « vitesse de la lumière moins epsilon » comme il dit. C'est beau comme du Poul Anderson.
Tout en dévorant les courts chapitres, je tiquais quand même sur le fait que l'auteur développe une pure interversion entre homme et singe, les deux sociétés se ressemblant comme deux gouttes d'eau pour tout alors que trois cent années lumières sont censées les séparer. Je trouvais qu'une telle similarité était peu crédible, et puis je me suis dit que c'était volontaire. Cela permet de mettre en relief certains comportements humains sujets à débat, comme le capitalisme boursier d'avant l'informatique ou l'utilisation d'animaux de laboratoire pour la recherche.
Et puis Pierre Boulle développe sa théorie de l'imitation, qui rapproche (un peu) du film de 1968 (seul truc qui m'a vraiment gêné : ce concept de mémoire collective qui offre pourtant un moment de lecture très captivant). Soit, mais comment expliquer l'évolution si similaire des êtres vivants sur deux planètes si éloignées ?

J'ai senti venir la première révélation de fin et pourtant elle a gardé toute sa force quand je l'ai lue. Quant à la deuxième… malheureusement je la connaissais, l'ayant malencontreusement entendue quelque part et jamais oubliée (alors que j'ai une mémoire de poisson rouge vif).
C'est en discutant du sujet avec une amie qu'elle m'a donné sa propre interprétation (ATTENTION ! ne pas lire si vous n'avez pas lu le roman). .
Même si je considère que l'auteur laisse l'interprétation assez libre, je dois avouer que celle de mon amie élimine de fait mes interrogations mentionnées plus haut.

Quoi qu'il en soit, le plaisir de lecture est réel. N'hésitez pas à vous lancer même si vous avez vu les films.
Commenter  J’apprécie          5414



Ont apprécié cette critique (52)voir plus




{* *}