AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de mellah


Avant d'entamer la lecture de ce roman, j'ai fait un petit tour sur ce qui a été écrit à son sujet, histoire d'en avoir un avant goût. La phrase "l'humour anglais" m'a invité de plus en plus à le saisir à bras le corps. Après quelques pages j'ai découvert des propos xénophobes et scandaleux. L'auteur y glorifie l'hégémonie anglo-saxonne et dénigre l'histoire d'un peuple savant qui ne cesse de contribuer à profusion au patrimoine humain. Je ne cessais de me répéter : Mais il parle du Japon qui est revenu après Hiroshima, Nagasaki et les restrictions d'après guerre ! il parle d'un peuple qui avec son ingénierie est parvenu à vivre sur un sol qui ne cesse de trembler, la construction des pont en est un jeux d'enfant !!!, c'est le deuxième PNB au monde. C'est le meiji et le samouraï bon sang !!! En voici quelques extraits :
... un peuple très primitif, encore dans l'enfance, qui a reçu trop vite un vernis de civilisation. Ils n'ont vraiment rien appris en profondeur. Livrés à eux-mêmes, ils ne peuvent faire un pas en avant. Sans nous, ils seraient encore à l'époque de la marine à voiles et ne posséderaient pas un avion. de véritables enfants… !!!!!
Et quelle prétention avec cela, Clipton ! Un ouvrage de cette importance ! Croyez-moi ; ils sont tous justes capables de construire des ponts de lianes. »
Shears – « Number one », comme l'appelaient les partisans thaïs, dans le hameau isolé où étaient cachés les envoyés de la Force 316 – était lui aussi d'une RACE qui consacre beaucoup de réflexion et de soins à la préparation méthodique.
orgueilleux de l'oeuvre accomplie par lui-même et par ses soldats dans ce coin de Thaïlande qui lui semble maintenant presque annexé, le coeur léger à la pensée d'avoir été digne de ses ancêtres et d'avoir ajouté un épisode peu commun aux légendes occidentales des bâtisseurs d'empires, fermement convaincu que personne n'aurait pu faire beaucoup mieux que lui, retranché dans sa certitude de la supériorité dans tous les domaines des hommes de sa race.
Il avait vaincu. le pont était achevé, sans luxe, mais avec suffisamment de « fini » pour faire éclater les vertus des peuples d'Occident à la face du ciel de Thaïlande.
Saïto s'approchait en se dandinant sur ses jambes courtes (alors que Nicholson marchait galamment)
Concerne la constitution du roman, les premiers chapitres sont un peu terre à terre et languissants. Exagérément décrits ! Cependant, l'épilogue est magistral. le pont n'a pas sauté à cause du colonel qui y tenu comme guéparde qui défend ses rejetons. Finalement, l'auteur n'a pas tranché à 100% concernant le colonel bien qu'il l'ait exagérément loué avant l'épilogue. Il a laissé entendre qu'il a défendu son idéal, mais est-il possible que cela se fasse au détriment des siens ? ou bien son amitié avec Saïto lui a fait changer d'avis ? le mot traître n'a pas été employé bien qu'il soit la cause du fiasco anglais. Ce dernier à été liquidé par Warden avec Shears et Joyce, pour ces deux derniers, il a craint les représailles des japonais.
Commenter  J’apprécie          91



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}