Des phrases courtes qui crépitent, qui claquent pour dire la difficulté de se savoir algérienne ou française, la volonté de décider d'être un garçon plutôt qu'une fille.
Oui, les phrases sont courtes, très courtes, souvent un seul mot. Et au fil des pages elles disent toutes la même chose. le poids de ces dualités.
C'est répétitif certes, mais ça traduit bien toute cette souffrance engrangée depuis l'enfance, de ne pas savoir où est sa place, de ne pas savoir qui elle est.
Heureusement, il y a Amine, son ami, il y a sa soeur.
Nina Bouraoui avait certainement une grande nécessité de faire sortir tout cela par les mots, et elle l'a bien fait.
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