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Critique de dedanso


Oh ben mince, quelle déception ! Pourtant j'ai attendu avant de le lire, car je connais bien les déceptions qui suivent un trop médiatique engouement...

Je pense qu'Olivier Bourdeault souhaitait plus ou moins montrer qu'il faut toujours prendre la vie du bon côté et qu'il ne tient qu'à nous d'apporter fraîcheur et piment dans une vie bien rangée. Sauf qu'à trop vouloir en faire, ça frise le ridicule.
A titre de comparaison, le personnage du père, dans le film Big Fish réalisé par Tim Burton, est beaucoup plus crédible dans son excentricité. Ici, la surenchère d'absurdités fait perdre toute vraisemblance au récit et toute consistance aux personnages.

De plus, sa façon de traiter la bipolarité n'est ni juste ni réaliste. La bipolarité ce n'est pas drôle, ni pour la personne malade, ni pour ses proches. Il ne faut pas mélanger bipolarité et excentricité. Alors certes, la seconde partie rend mieux compte de cette maladie mais la limite est alors déjà devenue bien trop fine.

Je ne peux nier par contre la qualité d'écriture. Je me suis longtemps interrogée sur la musicalité qui ressortait du texte. Et puis je me suis aperçue qu'Olivier Bourdeault rimait constamment, dans la narration comme dans les discours directs. Bizarrement je n'ai pas vu de mention de cela dans les autres critiques que j'ai lu sur ce livre. Il y a donc une recherche stylistique indéniable et une poésie indiscutable. Les derniers chapitres sont également émouvants même si j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages.

En attendant Bojangles est à voir comme un hymne à la différence, une douce folie, un petit récit sans prétention auquel il ne faut pas chercher plus de sens.

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