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Critique de Graloup


Arrivé à la fin de ce roman, je reste partagé: certes l'auteur à une écriture très (trop?) travaillée, il donne du poids, de la consistance à ses personnages mais le résumé de l'intrigue évoque, pour moi, le pièces du théâtre de Grand -Guignol du XIX° siècle, ou les feuilletons , comme ceux d'Eugène Sue: mêmes personnages excessifs ,mêmes destinées déchirantes, sombres mystères, rebondissements, révélations de véritables identités etc., et à la fin, le bon droit qui triomphe. Bouysse s'est pris au jeu : volontairement, ou entraîné par les péripéties de son récit, il s'est livré à un pastiche de feuilleton. La fin est révélatrice. Edmond et son fils (ce fils qu'on croyait à tort être celui du Maître de forges) creusent un tunnel qui aboutit dans l'Asile où est enfermée Rose (là aussi Bouysse nous a piégés, puisque la Rose morte au début du roman était celle surnommée "la compteuse" et non l'héroïne du livre). Rose est délivrée et la vraie famille, celle du coeur, se trouve enfin réunie.
Après le noir et les flammes de l'enfer, nous voici dans le rose bonbon.
Tu as dû bien rigoler, cher Franck!
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