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Critique de isabelledesage


Cette année de confinement et de solitude m'a amenée à regarder certaines séries comme The Crown dont j'ai vu deux fois, tous les épisodes. Je me suis prise de passion pour l'histoire de l'Angleterre du XXe siècle et j'ai poursuivi mon immersion historique avec différents films dont la Grande-Bretagne et certaines figures politiques sont les héros tels que W. Churchill, Margaret Thatcher ou encore, le roi George VI. Grâce au site Babelio, j'ai découvert Son Espionne royale qui est une série de romans que l'on peut qualifier de divertissants (sans toutefois tomber dans le simplisme ou la mièvrerie absolue). Il s'agit d'enquêtes mettant en scène des personnages réels ou fictifs dans un cadre historique. La collection compte 6 volumes, je parlerai du premier.
Les enquêtes menées par Georgiana, fille d'un duc et d'une actrice et membre de la famille royale d'Angleterre, se passent en 1932. La forme du roman est celle d'un journal dans lequel la jeune femme, tout d'abord entièrement soumise à sa famille, nous raconte comment à l'âge de vingt-et-un ans, elle devient maîtresse de son destin en commençant par refuser les mariages arrangés et en quittant l'Ecosse pour vivre seule à Londres, dans une maison de famille. Son frère, dont elle dépend financièrement, décide de ne plus lui verser de pension. La reine Mary, toujours au courant des faits et gestes des membres de sa famille, va lui confier une mission, celle de surveiller la relation entre son fils aîné et prétendant au trône, David, qui vient de rencontrer une certaine Madame Wallis Simpson, Américaine… nous connaissons la suite de la romance et son incidence sur la couronne et la crise familiale qui en découlera.
Entre-temps, Georgiana qui est obligée de gagner sa vie pour la première fois, va créer sous un pseudonyme une agence de « gens de maison » tout en s'initiant à la vie et aux menus travaux du quotidien tels qu'allumer une chaudière, faire un lit, du thé, s'habiller seule, sortir non accompagnée. Il ressort beaucoup d'humour de ce récit car l'héroïne porte sur son éducation, son milieu social ou la cour, un oeil à la fois critique sans être dénué d'affection.
Si l'indépendance passe par les revenus, elle est aussi intrinsèquement liée au corps et à l'esprit et Georgiana va être propulsée dans la réalité du monde à une époque où la crise frappe durement l'Angleterre et où la politique allemande commence à faire parler d'elle. Puis, à travers les rencontres, les amitiés retrouvées, les sorties dans des lieux du commun, le métro londonien, les restaurants, la rue, notre héroïne fera ses premiers pas de « débutante » dans la vie.
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