AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Roggy


L'héroïne de ce roman porte un prénom d'homme, toutefois elle aurait pu figurer dans les portraits des Culottées de Pénélope Bagieu.
Le lecteur suivra l'histoire d'une vie, du berceau à la tombe.

William Boyd nous accueille dans son univers en nous livrant une vraie biographie d'un faux personnage.
Vous avez compris le truc ???
Parce que moi, j'étais persuadée qu'Amory Clay avait existé et qu'il s'agissait de sa biographie !! Au point d'aller la « googler » afin de mieux découvrir son oeuvre !

Première grosse surprise sur l'écriture de William Boyd :
Il aime jouer avec notre esprit de lecteur crédule !!
Pour sa défense et celle de la maison d'édition : il n'est marqué nulle part qu'il s'agit d'une biographie 

Boyd dit : « Quand vous estompez la ligne entre la fiction et les faits, paradoxalement, la fiction devient plus forte – ce qui, fondamentalement, est mon but : je veux montrer le pouvoir du roman, montrer que c'est la meilleure forme d'art pour comprendre la condition humaine »

Une fois le postulat accepté et la déception un peu retombée, nous pouvons finalement apprécier ce portrait de femme tout à fait passionnant.

William Boyd nous fait traverser le 20ème siècle à travers les choix et les clichés d'une photographe, mais finalement nous capturons des instantanés des périodes historiques à travers ses yeux.

Le fascisme en Angleterre dans les années 30 ; la haute société écossaise dans les années 50 et la guerre du Viêtnam ont pris vie grâce à chaque clic de l'obturateur d'Amory Clay imaginés par l'auteur


J'imagine William Boyd s'amuser à rédiger les légendes des photos débusquées dans des brocantes ! Un joli tour de passe-passe qui prouve que c'est qui compte dans l'écriture c'est le pouvoir de nous faire voyager.


Commenter  J’apprécie          440



Ont apprécié cette critique (42)voir plus




{* *}