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Critique de BazaR


Deuxième roman du « Grand Livre de Mars » de Leigh Brackett, et première apparition de son héros récurrent : Éric John Stark.

Ce roman très court — à peine une centaine de pages — est mené tambour battant. de la première à la dernière ligne pas de temps pour se reposer. le sujet nous est donné en cours de route : les tribus du désert préparent un mauvais coup contre les villes de la Frontière. Elles sont menées par le leader charismatique Kynon qui parvient à réunir les divers clans aux inimitiés ancestrales, et même à les associer aux cités glauques des Bas Canaux. Stark les accompagne car il a été appelé en tant que mercenaire, mais il joue double jeu. Son objectif, c'est le maintien de la paix.

J'ai été rapidement happé par le rythme frénétique, les décors martiens très « orientaux », les villes millénaires qui cachent des secrets oubliés, les technologies qui sont devenues des légendes, les barbares pur jus et les filles nues jusqu'à la taille. le worldbuilding est super light ? Pas grave ! Ca suffit à donner envie de poursuivre la lecture de Brackett. Les planètes Mars, Vénus ou Mercure sont habitables et habitées par l'homme ? Bah, pour le coup je me fiche que depuis on ait compris que ce n'était pas possible. C'est de la SF bien classique mais qui ne tâche pas. Au contraire, du nectar.

Stark est un héros à la Conan, puissant, qui sue la confiance en soi, que rien ni personne n'intimide. Ces actes héroïques sont impressionnants, en particulier ici son imitation de Lawrence d'Arabie genre : « je serai le premier à traverser ce désert ». Et comme Leigh est (« était », sniff) une femme, ses personnages féminins sont forts et sauvent plus d'une fois la mise au héros.

En lisant ce roman, je n'ai pas cessé de me rappeler les décors fabuleux de la BD « Arn » de Jean-Pierre Dionnet. le pitch et les décors sont assez ressemblant je trouve. Et finalement, ce n'est pas si surprenant. Je me souviens d'une émission radio sur France Culture (« Mauvais Genre ») où Dionnet était venu raconter tout son amour pour Leigh Brackett. Sa BD contient donc une sorte d'hommage à Sinharat.
La force et l'exotisme de ce récit est idéal pour les vacances. Je crois que je vais accélérer ma lecture du reste du Grand Livre de Mars.
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