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EAN : 9782266029933
Pocket (01/02/1990)
3.74/5   40 notes
Résumé :
Eric John Stark, l'agent terrien, s'engage comme mercenaire au service de Delgaun, seigneur de Valkis, le repaire des anciens Rois Pirates. Cet ambitieux veut entraîner les tribus des Terres Sèches à la conquête des riches Etats-Cités. Pour soulever les foules, il s'attribue des pouvoirs qu'il n'a sans doute pas ; mais des liens mystérieux l'unissent à Kynon, le Donneur de Vie, et à Berild, la reine aux cheveux de flamme.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Deuxième roman du « Grand Livre de Mars » de Leigh Brackett, et première apparition de son héros récurrent : Éric John Stark.

Ce roman très court — à peine une centaine de pages — est mené tambour battant. de la première à la dernière ligne pas de temps pour se reposer. le sujet nous est donné en cours de route : les tribus du désert préparent un mauvais coup contre les villes de la Frontière. Elles sont menées par le leader charismatique Kynon qui parvient à réunir les divers clans aux inimitiés ancestrales, et même à les associer aux cités glauques des Bas Canaux. Stark les accompagne car il a été appelé en tant que mercenaire, mais il joue double jeu. Son objectif, c'est le maintien de la paix.

J'ai été rapidement happé par le rythme frénétique, les décors martiens très « orientaux », les villes millénaires qui cachent des secrets oubliés, les technologies qui sont devenues des légendes, les barbares pur jus et les filles nues jusqu'à la taille. le worldbuilding est super light ? Pas grave ! Ca suffit à donner envie de poursuivre la lecture de Brackett. Les planètes Mars, Vénus ou Mercure sont habitables et habitées par l'homme ? Bah, pour le coup je me fiche que depuis on ait compris que ce n'était pas possible. C'est de la SF bien classique mais qui ne tâche pas. Au contraire, du nectar.

Stark est un héros à la Conan, puissant, qui sue la confiance en soi, que rien ni personne n'intimide. Ces actes héroïques sont impressionnants, en particulier ici son imitation de Lawrence d'Arabie genre : « je serai le premier à traverser ce désert ». Et comme Leigh est (« était », sniff) une femme, ses personnages féminins sont forts et sauvent plus d'une fois la mise au héros.

En lisant ce roman, je n'ai pas cessé de me rappeler les décors fabuleux de la BD « Arn » de Jean-Pierre Dionnet. le pitch et les décors sont assez ressemblant je trouve. Et finalement, ce n'est pas si surprenant. Je me souviens d'une émission radio sur France Culture (« Mauvais Genre ») où Dionnet était venu raconter tout son amour pour Leigh Brackett. Sa BD contient donc une sorte d'hommage à Sinharat.
La force et l'exotisme de ce récit est idéal pour les vacances. Je crois que je vais accélérer ma lecture du reste du Grand Livre de Mars.
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Repartons sur Mars, dans sa version fantasmée par Leigh Brackett dans les années 50-60. Ce roman constitue le deuxième volet de la saga disponible en intégrale sous le titre le Grand Livre de Mars.

Quelle ne fut pas ma surprise de lire une histoire qui se déroulait dans le même univers, mais pas avec les mêmes personnages, ni dans la même époque. Cette fois-ci, nous sommes dans un futur indéterminé, où les descendants d'anciens peuples martiens vivent sur une planète desséchée et recouverte pas les ruines des civilisations disparues.

L'auteure a toujours ce talent pour nous décrire un univers pittoresque mais appauvri, où on sent à chaque détour de ruelle le souvenir d'un passé glorieux.

Le fugitif Eric Stark est rattrapé par son ancien mentor devenu policier. Celui-ci lui propose d'infiltrer des malfrats qui menacent la paix sur la planète en cherchant à attiser la révolte chez les peuples indigènes. Dès le premier chapitre, je retrouve un des défauts que j'avais relevé avec le premier roman : la cohérence scénaristique est faible. Eric accepte sa mission dangereuse sans broncher et sans même s'être assuré que les poursuites contre lui seront abandonnées. D'autres rebondissements dans l'intrigue sont du même acabit, et les motivations des personnages sont parfois peu convaincantes.

Malgré tout, on suit les péripéties du héros, car Leigh Brackett nous propose une pure aventure et un moment d'évasion au milieu du désert. le chef des malfrats utilise les vieilles superstitions pour tromper son peuple, dans une ambiance de western mâtinée d'orientalisme.

Comme le premier tome, les personnages sont très archétypaux et old school. Je trouve toujours étrange de constater que des auteures ont pu construire des caractères masculins et féminins bourrés des clichés de la vieille SF !

Malgré tout, l'univers est sympathique, et je lirai la suite de cette saga. Pour le dépaysement.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Un joli petit voyage sur Mars de nouveau sous la plume de Leigh Brackett, une plume légère, poétique, fine, évocatrice et nous emmenant dans des paysage imaginaires martiens riches. le livre se lit très vite et je suis presque frustré lorsque arrive la fin, mais l'essentiel est dit, l'intrigue se noue de manière presque inattendue, pour moi qui novice en matière de science fiction. Je prend plaisir à suivre les pérégrinations du héros dans ce monde où la technologie est présentée plus comme une forme de magie incontrôlable, incompréhensible, qui attise la peur, la convoitise, la quête de pouvoir. L'homme veut devenir dieu, qu'il soit terrien ou martien. Il est intéressant de constater comment Leigh Brackett construit sa propre mythologie martienne avec ce second volume du Livre de Mars, posant tranquillement ses jalons, instaurant des ambiances particulières, distillant des intrigues fines, riches, simples dans leur résolution mais loin de tout désintérêt. Les personnages de ce roman ne sont pas réellement fouillés, à part sans doute son héros que l'on retrouve dans le tome suivant, mais je pense que l'auteur s'attache surtout à la planète, ses civilisations, ses peuples, son histoire. Mars devient et demeure son protagoniste principal et privilégié.
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Deuxième volume du cycle de Mars où Leight Brackett mêle avec bonheur Science-fiction (Colonisation de Mars,présence de ressortissants de la Terre , Vénus et Mercure) et fantasy (Cités hantées , peuples oubliées, magie,affrontement à l'arme blanche) .Le héros Eric John Stark « l'homme sans tribu » , le sauvage venu de Mercure est chargé de désamorcer une révolte des tribus martiennes manipulées par des aventuriers à l'aide de mythes . Mais ceux-ci ne dissimulent-ils pas de redoutables et sombres réalités ? C'est très réussi (personnages consistants, péripéties nombreuses ) .
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Deuxième tome du livre de Mars. Il s'agit d'un court roman qui se lit tambour battant. L'intrigue est bien menée est le personnage d'Eric Stark est réussi. Il est capable de tout et sûr de lui. Il dégage une force de barbare. Sa force et sa détermination, il lui en faudra pour stopper la guerre que s'apprête à déclencher Kynon. Lui qui a réussi à fédérer différents peuples en prétextant maîtriser le savoir des ramas : « la vie éternelle »!
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Vous devriez savoir aussi bien que moi comment fonctionne l'esprit des barbares, Stark. Les gens de Kesh et Shun sont des ennemis ancestraux. Ils lancent des raids, ils pillent, c'est la guerre ouverte pour l'eau et pour les pâturages. Il m'a fallu leur trouver un point de ralliement, une foi assez puissante pour les unir. Je n'avais qu'un seul espoir: faire renaître la vieille légende des Ramas. Et ça a marché. Les tribus ne sont plus désormais qu'un seul et même peuple. Elles peuvent se lever et prendre ce qui leur revient: le droit de vivre.
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L'île de corail se dressait, massive, dans la clarté crue du soleil. Des diaprures d'un incarnat et d'un blanc intenses, d'un rose délicat, en striaient merveilleusement les falaises nues et, de ce gracieux piédestal jaillissaient des murs et des tours marmoréens aux teintes innombrables si parfaitement travaillés et si finement sculptés par le temps qu'il était difficile de dire où commençait et où finissait le travail de l'homme. Sinharat, la Vivante-à-Jamais
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Il était très tard mais Valkis était éveillée et palpitante. Bouillonnante, plutôt. La foule compacte se pressait dans les ruelles étroites et sinueuses. Des toits en terrasse jaillissaient des rires de femmes. Les torches qui éclaboussaient d'or et d'écarlate les échoppes des marchands de vin rendaient plus ténébreuse encore la gueule béante des impasses.
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