Décidément, Bradbury me parle. Vraiment.
Et comme dans le cas des pommes d'or et des
chroniques Martiennes, il s'agit ici d'un recueil de
nouvelles, 22 pour être précis.
Alors disons le une fois de plus: Bradbury n'est PAS qu'un auteur de SF. Il se définissait d'ailleurs lui même plutôt comme auteur fantastique, et c'est ce qui ressort à la lecture de ces
nouvelles. Seule une poignée d'entre elle parle de conquête de l'espace, de terraformation d'une autre planète, et du même ton d'optimisme un peu désabusé que j'avais adoré dans les
chroniques martiennes. Les autres thèmes récurrents sont plutôt axès sur le temps qui passe et contre lequel on lutte en vain , 'identité, assumée ou subie, que l'on traine comme un boulet, qu'on cherche à cacher, qui nous suit parfois jusque sur un autre planète, le changement de personnalité (ou la révélation d'une part qu'on préfèrerait ignorait) que peut provoquer la fièvre ou un déménagement ..
et globalement, le thème de mélancolie, la tristesse qui sourd de partout, et les différentes façons qu'on les personnages de l'accepter ou de lutter.. parfois de manière cocasse, parfois de manière dramatique. Certaines
nouvelles sont plutôt drôles, mais elles ne sont pas "joyeuses" pour autant, et c'est cet entre-deux que j'adore.
Une autre chose très intéressant: vu la richesse des thèmes qui s'interpénètrent se croisent de l'une à l'autre, l'ensemble reste remarquablement homogène, au point qu'il s'en dégage un seul thème, majeur: La difficulté d'être soi-même, humain, parmi tant d'autres.
Et on peut facilement grouper certaines
nouvelles par deux ( je en sais pas si ça a été fait exprès), car elles semblent se répondre suivant un schéma "positif/ négatif"
pour une liste détaillées des
nouvelles: lien ci dessous
Lien :
http://chezpurple.blogspot.f..