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Critique de cmpf


cmpf
23 décembre 2016



Envie de lire un roman sans prétention mais qui fait très agréablement passer les heures en ces journées d'hiver ? Eh bien ouvrez le secret de Lady Audley. le titre correspond au contenu. Il y a bien un secret, pas très difficile à cerner, mais l'intérêt n'est pas là, il est dans cette ambiance british que j'aime tant.
Une jeune fille pauvre épouse un jeune homme qu'elle croit riche. Mais ce mariage n'ayant pas l'heur de plaire au père, celui-ci coupe tout lien avec son fils. Tout va bien tant que dure l'argent de la vente du brevet de dragon, mais l'argent fondu, la jeune fille se révèle amère. Son mari s'embarque pour l'Australie afin d'y faire fortune.


Un baronnet veuf s'éprend de l'institutrice des enfants d'un ami. La jeune fille accepte de l'épouser sans toutefois cacher l'attrait qu'exerce sur elle la situation que lui offre cet homme déjà père d'une fille de son âge.


De retour d'Australie, George doit faire face à l'annonce du décès de sa femme. Profondément atteint par cette nouvelle il suit un ami, neveu du baronnet dans sa visite au château. Mais le comportement de la jeune épouse bien qu'habituellement infantile est surprenant et bientôt celui de Georges également qui abandonne son ami Robert endormi dans une prairie et disparaît.


Comme vous le devinez la nouvelle Lady Audley n'est pas ce qu'elle paraît et George s'en est aperçu. Robert personnage pourtant éminemment flegmatique mais qui ne croit pas à un départ volontaire, enquête sur sa disparition.


Il sait comme nous d'ailleurs que Lady Audley à quelque chose à voir avec la disparition de George. Tous deux jouent au chat et à la souris. Mais Lady Audley rend les armes brusquement, de façon assez inattendue. Sans doute dans l'Angleterre victorienne ne pouvait on pas laisser vivre en paix une femme ayant autant malmené la morale. Mais si elle est punie, j'ai trouvé les remarques la qualifiant, plus de convention que sincères comme si l'auteur avait dû passer au dessus de ses propres sentiments. Après tout cette femme n'a fait qu'user des seules armes qu'elle possédait, la beauté et la ruse afin d'obtenir ce que le baronnet, sa fille ou Robert possédaient de naissance.


Mary Braddon elle même n'a pas eu une existence conventionnelle, choisissant d'être actrice, puis vivant maritalement avec un homme séparé de sa femme et père de famille nombreuse.




Il me semble intéressant de poursuivre la découverte de cet auteur, pour le plaisir immédiat de la lecture même si le souvenir ne sera pas impérissable.
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