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Critique de MaggyM



Le second volet de la série La Malédiction de l'anneau débute à une intersection avec le premier tome: Odin et Loki ont tué par inadvertance une loutre qui était en fait un géant métamorphosé. Pour racheter leur crime, ils volent l'anneau maudit des Nibelungen et le remette à la famille accablée.
Le sommeil du Dragon narre la suite du destin des deux frères d'Otr, la loutre assassinée. L'un, Regin, restera tapi dans sa forêt, où, devenu vieux, il accueillera Siegfried, petit fils de Brunehilde, la Walkyrie du premier opus, et descendant d'Odin, tandis que l'autre, transformé en Dragon, veillera jalousement sur l'anneau et le trésor des Nibelungen.

Si c'est avec plaisir qu'on peut directement entrer dans ce tome deux grâce à ses liens très étroits avec le Chant de la Walkyrie, nous devons regretter qu'Edouard Brasey s'obstine à raconter à nouveau, plusieurs fois en plus, la trame du roman précédent. C'est rappels successifs sont inutiles et ajoutent de ce fait certaines longueurs.

La construction narrative est similaire au premier tome. Là où la Walkyrie égrenait son chant tout au long du premier roman, au début de chaque partie, dans le Sommeil du Dragon, c'est Fafnir, le dragon, qui nous raconte ses rêves. Ce type d'approche permet de donner un rythme à l'ouvrage, mais surtout, ouvre l'appétit du lecteur en début de chaque partie.

Pour les néophytes en mythologie scandinave, ce deuxième volet apporte encore un peu plus de clarté sur ce monde assez complexe. Et comme Edouard Brasey est un bon conteur, c'est sans difficulté que nous entrons dans les arcanes de cette généalogie légendaire.

Malheureusement, le héros principal du récit, Siegfried, n'est pas du tout attachant; ce qui retire un peu d'émotion à la lecture du roman. Espérons que le troisième opus nous permettra de retrouver des héros qui en auront l'étoffe dans tous les sens du terme.
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