Citations sur La Malédiction de l'Anneau, tome 2 : Le Sommeil du Dragon (4)
Mais la légende est à l'Histoire ce que la fumée est au feu ; elle semble illusoire, fantasque, déformée par les vents ou les années, et pourtant elle n'existerait pas sans la réalité qui l'a fait naître.
Je vais mourir, et je connais ma mort. Je l'ai vue en reve. Et mes rêves ne mentent pas. Ils sont l'ébauche des réalités a venir, et rien ne peut contrarier leur déroulement inexorable. Je vais mourir, au jour prévu de toute éternité, d'un coup d'épée dans le cœur, la ou ma peau est la plus tendre, le seul point de mon corps ou je sois vulnerable. Celui-qui-vient, le porteur de l'épée, sera mon assassin, et rien ni personne ne pourra faire dévier sa main.
Même si cette armée était dix fois inferieure en nombre a celle du Gotland, elle possédait ce surplus d’âme et de gloire réserve aux véritables vainqueurs, dussent-ils mourir jusqu’au dernier : le panache.
A la guerre ou a la chasse, on tue d’un coup d’epee ou d’un trait de flèche. Mais a la Cour, un simple mot d’esprit suffit.