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Critique de Bequelune


Robert Brasillach était un beau salaud qui est sans doute responsable de plusieurs morts dans le camp communiste pendant l'Occupation. Pour cela, il a été fusillé en 1945 à l'issu d'un procès expéditif. Pour cette raison, il est souvent mal vu d'affirmer qu'on aime l'oeuvre littéraire de Brasillach. Et pourtant ! Non seulement il était un grand écrivain et poète, mais en plus il était un formidable traducteur de la langue grecque classique.

Dans cette Anthologie, il présente une longue liste d'auteurs et de textes de la Grèce antique qui ne sont pas tous stricto sensu de la poésie : il y a aussi des extraits de pièces de théâtre par exemple, ou des bouts d'épopées.

À mes yeux la traduction de Brasillach est la meilleure que l'on n'ait jamais écrite en français. Parce qu'il ne colle pas au texte de façon rigide, qu'il sait s'autoriser de la souplesse pour conserver le rythme, le souffle du poème original. Ainsi Zeus est le plus souvent renommé Dieu, tout comme Séléné devient simplement "la lune". Ces références mythologiques qui, avouons le, n'ont plus grand sens pour le lecteur contemporain sont purgés pour rendre au texte sa fluidité. Et le résultat est splendide ! Jamais je n'avais lu la Grèce antique avec tant de souffle.
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