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Critique de Ziliz


En période de crise économique, la situation est grave et désespérante sur le marché du travail. Entre ceux qui ne trouvent pas de boulot, ceux qui perdent leur emploi, ceux qui souffrent de leurs conditions de travail, ceux qui végètent sur des postes sans rapport avec leurs compétences et centres d'intérêts, les situations précaires, les salaires minables...

La quatrième de couverture de ce 'Grand bousillage' promet « une fable explosive, où [l'on voit que] le travail est tout aussi aliénant quand on en a que quand on n'en a pas. »
Présentation appétissante qui annonce une critique sociale acérée et drôle ("explosive"). J'imaginais quelque chose entre Iain Levison, J-P. Dubois, J-C. Lalumière, O. Maulin, G. Mordillat... Un mélange d'humour et de réflexions pertinentes autour de situations cocasses et bien vues.
Tous ces ingrédients sont bien là pourtant, mais servis avec une sauce indigeste qui m'a vite rebutée. La présentation et l'ouverture des chapitres donnent d'ailleurs un aperçu du ton prétentieux.

Abandon au tiers du livre, après soixante-dix pages de lecture laborieuse.
A quelque chose malheur est bon : j'ai eu le temps de me demander, au cours de mes nombreux décrochages au fil du texte, où je situe la frontière entre un auteur "qui écrit bien", avec élégance et naturel, et un "qui se regarde écrire". Je n'ai pas trouvé la réponse, mais je classe cet écrivain allemand dans la seconde catégorie.

Un ouvrage assurément intelligent, déjanté et drôle, mais dans un registre auquel je n'accède pas. Je suis d'autant plus déçue que les thématiques abordées m'intéressent.

• Merci à Babelio et aux éditions Métailié.
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