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Critique de alinegorczak


L'ouragan Noé a décidé de faire un petit crochet par la Louisiane et plus particulièrement par Patterson. Freeman dans sa maison sur piloris observe un homme dans la maison d'en face. Qui est cet individu qui brave les éléments pour pénétrer dans la maison du plus gros mafieux du coin ?
Un autre homme fait fi des éléments : l'Arménien. Il apporte à Freeman une sacoche contenant un million sept cent quatre mille cinq cent vingt dollars. L'Arménien est toujours précis !

L'ouragan Noé a chamboulé les terres, le bayou, même les alligators volent ! Noé a aussi foutu le bordel dans pas mal de vie en commençant par celle de Sobchak. On a volé deux millions dans sa demeure. Deux millions envolés comme des feuilles sous un vent démentiel. Deux millions qu'il compte bien retrouver.
Une scène de crime… un gamin de douze ans tué par balle. Deux flics sur cette affaire : Beauregard et Howard. Duo que très rarement ensemble chacun ayant des choses à régler ! Chief Martineau a fort à faire pour maintenir à flot ce duo atypique.

L'auteur a commencé par nous planter un décor apocalyptique. Après le décor, les acteurs : des flics, le FBI, un collecteur de dettes, une ancienne victime, des petites frappes, un gros mafieux, des gros bras, des indics, des alligators … une belle brochette de personnages évoluant dans une Louisiane ballotée par l'ouragan. Les éléments extérieurs se déchaînent, à l'intérieur on prend son temps, parfois en préparant des cocktail, pour menacer, tabasser, tuer.

Comme toujours l'auteur nous surprend avec la description des lieux. On s'y croirait. On sent le vent déchainé, on évolue sous le poids de cette moiteur constante. A la fois fascinée et effrayée de ce que l'on admire.
Les personnages sont marqués et marquants. Les caractères sont forts, les sentiments ou ressentiments sont puissants. Ne pas toujours se fier aux apparences.

L'intrigue semble des plus simple. Les bons d'un côté, les méchants de l'autre. Une course au fric qui va laisser pas mal de victime sous les eaux du bayou voir au fond de l'estomac d'alligator. Ne pas se fier aux apparences surtout sous la plume d'un auteur. Roy Braverman se fait un plaisir de nous balader au coeur de ces deux intrigues : des millions disparus et la mort d'un gosse. Dans l'une comme dans l'autre affaire la conclusion ne va pas de soi.

Crow est mort, Hunter a disparu. Que pouvait bien nous réserver Roy Braverman dans cette suite et fin tant attendue de cette trilogie ? Encore une fois, on est transporté, subjugué, étonné. En filigrane, surnage un sentiment puissant : l'amour. Celui d'un frère, d'un père, d'un mari.
Dans un peu plus de cinq cent pages, j'ai voyagé, j'ai eu peur, j'ai suspendu ma respiration, j'ai eu du mal à respirer, j'ai été surprise, j'ai été touchée. Voilà tout ce que j'attends d'un bon, très bon, livre : être suspendu à ses pages…

Merci aux Editions Hugo thriller pour cette balade guidée par Monsieur Braverman au coeur d'un ouragan.



Lien : https://collectifpolar.com/
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