Mélodie pour un insomnie est construit sur le même mode que
le livre de Johannes : une intrigue contemporaine mettant en scène Singsaker et ses collègues de la police norvégienne, et une intrigue secondaire, historique celle-ci, faisant le lien avec les motivations du meurtrier. Les chapitres s'imbriquent de la même manière, si bien que l'effet de surprise qui existait dans
le livre de Johannes est un peu gâché à la lecture de Mélodie d'une insomnie : au bout de quelques chapitres, j'avais déjà compris la motivation du tueur et mon intérêt à la lecture a donc diminué.
Attentions âmes sensibles :
Mélodie pour une insomnie est un roman très violent, bien plus que ne l'était déjà
le livre de Johannes. Nous avons là affaire à un meurtrier qui ne sait pas garder son sang froid, et qui inflige à ses victimes des coups d'une extrême violence, que l'auteur nous restitue avec force détails.
Malgré les scènes très rythmées, j'ai trouvé un certain nombre de longueurs au livre, notamment dans les chapitres historiques et dans la description de la relation Singsaker-Felicia, qui ne sert pas réellement l'intrigue et semble donc annoncer une suite. Enfin, j'ai regretté les réflexions et clins d'oeil de l'auteur sur la littérature policière qui m'avaient tellement plus dans
le livre de Johannes et sont quasi-inexistantes dans
Mélodie pour une insomnie.
Après avoir tant aimé
le livre de Johannes, je ne pouvais m'empêcher de faire une lecture comparative de
Mélodie pour une insomnie, qui peut se lire, à mon sens, indépendamment du premier tome, et reste malgré tout un thriller diaboliquement efficace.
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