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Critique de Esorlecram


Chris Minaars, vieil écrivain sud-africain, blanc mais anti-apartheid, se remémore pêle-mêle les moments forts de sa vie, au travers des innombrables liaisons féminines qu'il eut. Avec pour toile de fond, la lutte antiraciste dans son pays, mais aussi la guerre d'Irak lancée par George W. Bush.
André Brink écrit bien, et la lecture de ce roman procure des heures agréables. Pourtant il m' est resté un sentiment de frustration: après ces quelque cinq-cents pages, j'ai l'impression de ne pas connaître vraiment Chris Minaars, de ne pas avoir cerné sa personnalité. C'est qu'à force de ne lire que ses aventures sentimentales (une nuit, une semaine, un mois ou plus si affinités) et les ébats sexuels qui les accompagnent, on se dit que sans les femmes sa vie s'écroulerait: il n'existerait plus.
Chris se confie le plus souvent à la dernière femme qu'il aimera, la seule qu'il ne touchera jamais. Rachel, beaucoup plus jeune, est profondément amoureuse de son mari George, qui deviendra l'ami de Chris, les trois personnages formant un trio assez improbable.
Les visites que fait Chris à sa mère centenaire et légèrement démente constituent des parenthèses bienvenues et plus profondes que le reste du récit.
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