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Critique de LoupAlunettes
: Un grand classique d'Hiver: la soupe de cailloux ( et non, la soupe aux choux).
C'est de tradition. Cherchant souvent à conjuguer les bonnes lectures et les bonnes vertus, les grands lecteurs choisiront des histoires installant les petits lecteurs dans l'atmosphère de rituel, certe, mais aussi d'autres aventures qui viendront compléter d'une belle symbolique de bons sentiments.
Non, Noël n'est pas qu'un intérieur chaud, une belle réunion familiale et une distribution automatique de cadeaux, en plus de celui des anniversaires.
C'est aussi une période froide qui nous ramènera à la légende de la crèche sous le sapin, celle du couple attendant un enfant et ne trouvant pas de lieu pour s'abriter. Vous voyez de qui je veux parler?
Ainsi, suivant cette légende, les animaux d'un abri leur offriront la paille de leurs couches, la chaleur de leur souffle pour réchauffer le trio transi de froid et de faim.
Oui, Noël, c'est aussi cela, célébrer la naissance du petit mythe sacré mais aussi se rappeler d'accueillir dans de meilleurs sentiments ceux qui, notre Sainte famille, n'ont pas grand chose.
On notera toujours pour cette période dans la galerie d'histoires le fameux " Juste un petit bout" d'Émile Jadoul, où des animaux partageront un bout d'écharpe avec un renard pour se tenir chaud, mais il y a aussi la célèbre Soupe de cailloux, conte maintes fois déclinés dans des versions souvent intéressantes.
La Soupe de cailloux, c'est un conte facétieux qui rira des égoïstes et remplira la panse de ceux qui ont faim. Une sorte d'équilibre ordonné par la malice.
Dans l'histoire traditionnelle, un personnage affamé arrivera dans un village. Mais ses habitants, bien que bien garnis dans les réserves de nourritures, n'auront rien à lui offrir.
Avec astuce, le personnage commencera à préparer une mystérieuse recette à partir de rien dont lui seul à le secret: une soupe de cailloux.
Nous nous imaginerons aussitôt un caillou dans la bouche, tentant d'en extraire un jus qui n'existe pas. Quelle drôle d'idée!
Pourtant, les villageois, surpris que l'ont puisse produire une soupe avec des cailloux, s'approcheront de la préparation et apporteront tout ce que suggérera le personnage pour que le goût soit encore meilleur. Et hop! Nous voila, avec une grande soupe où chacun sera conviés.
Il y a la bonne blague, certe, mais il y a aussi le partage, personne ne sera mis de côté.
L'auteure Évelyne Brisou-Pellen et l'illustrateur Roland Garrigue offriront leur propre version du conte. L'idée est inusable.
Les illustrations de Garrigue ajouteront encore plus de drôlerie et de malice à l'affaire.
Le petit Hannibal, 10 ans, va-nu-pied de l'époque médiéval, se rira de l'égoïsme et de l'ignorance d'une famille un peu rude.
Nous sommes repartis pour une composition de cailloux "maison" améliorée.
Tout en réclamant des ingrédients, ni vu ni connu, Hannibal créera une ambiance convivial en contant ses histoires sous la forme d'épisodes crouistillants, autour du feu pendant que la préparation mijote.
Notre conteur ferrera tellement bien ces écouteurs au point que ces derniers ne souhaiteront pas qu'il s'arrête.
Nous rions de ces histoires à dormir debout: " ... Et le clan de ceux qui ont un poil en forme de tire-bouchon dans la main, vous connaissez? Comme ils ne peuvent pas travailler, ils sont encore plus pauvre que vous. Et ils sont obligés d'envoyer leurs enfants à l'école, parce qu'ils n'ont pas d'argent pour leur acheter la potion de science...".
Vous l'aurez compris, chers jeunes lecteurs, la préparation d'Hannibal aura toutes les bonnes vertus, surtout de charmer les bétas et les feignants, de les mettre doublement appétit et la petite famille voudra que le moment soit le meilleure possible.
Evelyne Brisou-Pellen améliorera aussi donc le conte original, y ajoutant au fur et à mesure ses nouvelles incroyables du voisinage d'ailleurs que ces paysans sont prèts à croire et à avaler de bon coeur.
L'histoire ne se contentera pas de se moquer puisque comme pour le conte original, chacun en tirera agréablement son parti.
Une version sympathique.
C'est de tradition. Cherchant souvent à conjuguer les bonnes lectures et les bonnes vertus, les grands lecteurs choisiront des histoires installant les petits lecteurs dans l'atmosphère de rituel, certe, mais aussi d'autres aventures qui viendront compléter d'une belle symbolique de bons sentiments.
Non, Noël n'est pas qu'un intérieur chaud, une belle réunion familiale et une distribution automatique de cadeaux, en plus de celui des anniversaires.
C'est aussi une période froide qui nous ramènera à la légende de la crèche sous le sapin, celle du couple attendant un enfant et ne trouvant pas de lieu pour s'abriter. Vous voyez de qui je veux parler?
Ainsi, suivant cette légende, les animaux d'un abri leur offriront la paille de leurs couches, la chaleur de leur souffle pour réchauffer le trio transi de froid et de faim.
Oui, Noël, c'est aussi cela, célébrer la naissance du petit mythe sacré mais aussi se rappeler d'accueillir dans de meilleurs sentiments ceux qui, notre Sainte famille, n'ont pas grand chose.
On notera toujours pour cette période dans la galerie d'histoires le fameux " Juste un petit bout" d'Émile Jadoul, où des animaux partageront un bout d'écharpe avec un renard pour se tenir chaud, mais il y a aussi la célèbre Soupe de cailloux, conte maintes fois déclinés dans des versions souvent intéressantes.
La Soupe de cailloux, c'est un conte facétieux qui rira des égoïstes et remplira la panse de ceux qui ont faim. Une sorte d'équilibre ordonné par la malice.
Dans l'histoire traditionnelle, un personnage affamé arrivera dans un village. Mais ses habitants, bien que bien garnis dans les réserves de nourritures, n'auront rien à lui offrir.
Avec astuce, le personnage commencera à préparer une mystérieuse recette à partir de rien dont lui seul à le secret: une soupe de cailloux.
Nous nous imaginerons aussitôt un caillou dans la bouche, tentant d'en extraire un jus qui n'existe pas. Quelle drôle d'idée!
Pourtant, les villageois, surpris que l'ont puisse produire une soupe avec des cailloux, s'approcheront de la préparation et apporteront tout ce que suggérera le personnage pour que le goût soit encore meilleur. Et hop! Nous voila, avec une grande soupe où chacun sera conviés.
Il y a la bonne blague, certe, mais il y a aussi le partage, personne ne sera mis de côté.
L'auteure Évelyne Brisou-Pellen et l'illustrateur Roland Garrigue offriront leur propre version du conte. L'idée est inusable.
Les illustrations de Garrigue ajouteront encore plus de drôlerie et de malice à l'affaire.
Le petit Hannibal, 10 ans, va-nu-pied de l'époque médiéval, se rira de l'égoïsme et de l'ignorance d'une famille un peu rude.
Nous sommes repartis pour une composition de cailloux "maison" améliorée.
Tout en réclamant des ingrédients, ni vu ni connu, Hannibal créera une ambiance convivial en contant ses histoires sous la forme d'épisodes crouistillants, autour du feu pendant que la préparation mijote.
Notre conteur ferrera tellement bien ces écouteurs au point que ces derniers ne souhaiteront pas qu'il s'arrête.
Nous rions de ces histoires à dormir debout: " ... Et le clan de ceux qui ont un poil en forme de tire-bouchon dans la main, vous connaissez? Comme ils ne peuvent pas travailler, ils sont encore plus pauvre que vous. Et ils sont obligés d'envoyer leurs enfants à l'école, parce qu'ils n'ont pas d'argent pour leur acheter la potion de science...".
Vous l'aurez compris, chers jeunes lecteurs, la préparation d'Hannibal aura toutes les bonnes vertus, surtout de charmer les bétas et les feignants, de les mettre doublement appétit et la petite famille voudra que le moment soit le meilleure possible.
Evelyne Brisou-Pellen améliorera aussi donc le conte original, y ajoutant au fur et à mesure ses nouvelles incroyables du voisinage d'ailleurs que ces paysans sont prèts à croire et à avaler de bon coeur.
L'histoire ne se contentera pas de se moquer puisque comme pour le conte original, chacun en tirera agréablement son parti.
Une version sympathique.
