Il ne faut pas s'y tromper, moi aussi, j'ai une part de tigre à l'intérieur ! (Faut juste bien regarder... Mais si, la petite lueur qui brille dans ma pupille gauche !) D'ailleurs, si je le voulais, je pourrais très bien aller vivre dans la jungle !
Je suis un cadeau offert par l’ambassadeur de France en Inde au richissime Maharadjah « Janaï Plein-Lespoches » ! Alors, un peu de respect.
— MIAOU ! j’ai dit.
Ah ! Elle obéit enfin et m’ouvre la porte.
— Allez, ouste ! s’écrie-t-elle avant de me flanquer dehors sans ménagement. Du balai !
Cette attitude est tout à fait inacceptable :
— Miaou ! Je me plaindrai au Maharadjah ! Par les moustaches de ma tante Henriette, croyez-moi, ma petite, vous ne l’emporterez pas au paradis des chats !
Bon, puisque c’est comme ça, autant aller prendre mon petit déjeuner. J’ai faim et je ne mange pas n’importe quoi. Mes croquettes sont livrées de France par avion, et mon poisson… heu… de Poissonie !
bien , il y a beaucoup de suspens.
Matoupétard ! Je crois que, si je n'étais pas moi, je me ferai peur tout seul. Je viens d'avoir une nouvelle idée machiavélique que je livre sans tarder à mon partenaire...
Je veux bien croire que l'Inde est un joli pays à visiter, même la nuit, mais en courant tout le temps, ce n'est pas très pratique.
Le garçon brun à lunettes se prénomme Maxence, et la fille aux cheveux longs châtains, c'est Amandine. Maxence la surnomme aussi "Dine" et elle, elle l'appelle parfois "Max". Mais moi je préfère les baptiser Serviteur N°1 et Serviteur N°2, c'est moins compliqué... (p. 14)
Je veux rentrer ! J'ai un palais qui m'attend, des coussins moelleux, une gamelle de croquettes au saumon en forme de "C", comme Chatapouf, un canapé en cuir tout neuf pour faire mes griffes...
Un moment plus tard, j'ai peine à croire ce que nous sommes en train d'accomplir. Je suis posté à plusieurs mètres du sol, derrière un soupirail de ventilation qui donne sur l'extérieur, et Ricky est attaché à une corde que je retiens entre mes dents. On voulait s'inspirer du film pour arriver dans les cuisines sans être repérés. Bon, d'accord, au cinéma, l'espion s'infiltrait dans une salle des coffres, mais chacun son objectif. (p. 99)
Mon maitre est quelqu'un de très important. C'est pour ça qu'il est très souvent accompagné par deux gardes du corps en costumes noirs. Heureusement pour lui, ils ne le suivent pas jusque dans sa litière. (p. 7)