Les maisons

J'ai aimé le style d'écriture de Fanny Britt, passant agréablement de monologues francs parler entre personnages, à des textes descriptifs empreints de douceur et de richesse littéraire. L'ensemble s'entremêle agréablement. Par contre je n'ai pas accroché à l'histoire, ni au caractère amouraché de la narratrice pour son amant de jeunesse. Ça me donnait l'impression de lire un récit trop prévisible, prévisible jusqu'à l'ennui, narré dans une langue et une fluidité trop recherchée pour le niveau d'intelligence émotionnelle limite (et pour moi agaçant pour les nerfs) du personnage principal. J'ai pensé au final que c'était pur gâchis que de consacrer ce talent d'écriture à une histoire sans envergure. Si ça n'avait pas été des éloges de critiques que je respecte envers ce livre, je ne l'aurais pas acheté car le résumé m'inspirait peu de passion. Et je n'aurais en effet rien échappé d'important si je l'avais laissé en librairie. Par contre, ce n'est pas dit que je ne donnerai pas une seconde chance à l'auteure, pour peu qu'elle relève l'originalité du thème abordé et la richesse intellectuelle de ses personnages.