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Critique de simoncailloux


Il y a dix jours, je me posais la question, que vais-je lire, critiquer ? Je me suis rendu à la bibliothèque la plus proche de chez moi où malheureusement la plupart du temps, je ne trouve pas ce que je cherche. Par hasard, je suis reparti avec Jane Eyre, vieille édition de poche, très petits caractères, pages jaunies, prête à se détacher, certains caractères effacés, pourquoi je n'en sais rien. Tout cela a rendu la lecture galère et à force de volonté au bout d'une semaine, je suis arrivé au bout de la lecture.

Ce livre a été énormément critiqué sur babelio. Dans l'histoire, je vais essayer de faire ressortir certains traits de caractère. Je peux également dire que le livre a une connotation religieuse. « Aimez vos ennemis dit l'Evangile. Jane Eyre dit ne pas pouvoir le faire, cela nécessiterait d'aimer Mrs Reed et John Reed, qui sont carrément méchant envers elle. » Mrs Reed et John sont la tante et le cousin de Jane. Hélène Burns, l'amie de Jane à l'institut de Lowood arrive à le faire.

Miss Scatcherd, professeur à l'institut de Lowood n'est capable de voir que d'infimes défauts de ses élèves et reste aveugle aux grandes qualités sous-jacentes.

Jane Eyre accorde toute son attention aux autres et c'est le type de personnes qui manque cruellement à notre époque où les gens ne s'arrêtent pas pour réfléchir.

« Dieu attend que la séparation de l'esprit et de la chair pour nous couronner et nous récompenser. Pourquoi alors nous laisserions-nous abattre quand la vie est si vite vécue et que la mort est une entrée si certaine dans le bonheur, dans la gloire ! »

Jane Eyre est éprise de liberté, elle met une annonce pour trouver un emploi.

Jane Eyre a appris le français à Lowood, ce qui servira puisque elle sera la gouvernante, perceptrice d'une petite française chez Mr Rochester

Mr Rochester à vingt an de plus que Jane

Jane Eyre est dévouée : « C'est un plaisir pour moi de vous être utile et de vous obéir dans tout ce qui est juste. » C'est ce que Jane dit à Mr Rechester.

Jane Eyre apprend que sa tante, Mrs Reed veut la voir, elle s'y rend et il lui est annoncé qu'elle va hériter de la fortune de son oncle sans enfant qui habite à Madère. A cette occasion Jane pardonne à sa tante la façon dont celle-ci la traité mais en contrepartie la tante reste inflexible jusqu'à son dernier souffle. «Je sentis tout de suite que ses sentiments et son opinion envers moi n'avaient pas changé et que ce changement ne viendrait jamais. Je lus dans ses yeux d'acier impénétrables à la tendresse, insensible aux larmes, qu'elle était résolue à me considérer toujours comme un être mauvais et cela jusqu'à la fin ; en changeant d'opinion, elle n'aurait pas éprouvé un généreux plaisir, mais seulement une mortification. » La tante qui n'aimait pas Jane avait dit à l'oncle de Madère que Jane était morte de la typhoïde à Lowood. Jane dit à sa tante : « « Aimez-moi ou détestez-moi, comme il vous plaira ; Vous avez mon pardon complet. Demandez celui de Dieu et restez en paix ; Je restai encore une demi-heure, espérant toujours voir quelques signes d'amitié mais elle n'en montra aucun. » Jane resta encore un mois après le décès de sa tante pour plaire aux demandes de ses cousines Eliza et Georgiana.

Jane Eyre est d'une forte personnalité tourmentée et droite que l'on sait depuis les humiliations terribles de son enfance.

Jane Eyre dit à ses cousins : « J'ai un désir d'affection fraternelle, je n'ai jamais eu de foyer, de frère, de soeur ; je dois, je veux en avoir à présent. Moi riche d'or que je n'ai jamais gagné, jamais mérité, est-ce cela l'égalité, la fraternité, l'union intime, l'attachement amical ?

Mr Rochester demande Jane en mariage mais Jane dit que s'est impossible dès qu'elle apprend que Mr Rechester est marié. Elle décide alors de s'en aller, elle court durant trois jours dans la lande, meurt de faim, de froid et doit dormir dans les bois jusqu'à être accueillie chez un jeune pasteur et ses deux soeurs. Elle est heureuse d'être accueillie mais ne veut pas profiter des bonnes âmes. le pasteur lui procure un job d'enseignant. Au bout d'un mois, elle apprend que le pasteur et ses soeurs sont ses cousins. Elle est recherchée pour un héritage à lui attribué, héritage qu'elle divise en quatre pour elle-même et ses cousins.

Rochester est aveugle et son épouse péri dans un incendie et la suite est heureuse pour l'héroïne.

C'est un roman qui doit plaire aux femmes sentimentales et éprises de bonté et de justice.

Ce roman est en quelque sorte autobiographique car Jane Eyre est l'incarnation de Charlotte Brontë.

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