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4.04/5 (sur 80 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Portland (Oregon) , le 22/10/1887
Mort(e) à : Moscou , le 19/10/1920
Biographie :

John « Jack » Silas Reed est un journaliste et militant socialiste américain.

Issu de la bourgeoisie de Portland, Oregon, John Reed reçut l'éducation des familles américaines aisées de son temps. Sans être un élève brillant, il parvint à intégrer l'université Harvard en 1906, où il se frotta aux descendants des familles patriciennes de la Côte Est. Ravi d'échapper à l'atmosphère de Portland, il publia ses premiers textes dans le Harvard Lampoon.

Stimulé par l'enseignement de son professeur de littérature, Charles Copeland, auquel il dédia plus tard son livre, Le Mexique insurgé, il fut diplômé en 1910. Il effectua un premier voyage en Europe, avant de s'établir à New York l'année suivante.

Après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, John Reed se rendit plusieurs fois en Europe. Jusqu'en 1917, il put profiter de la non-belligérance des États-Unis pour voyager d'un front à l'autre, dans les deux camps. En 1915, il passa plusieurs mois dans les Balkans, accumulant les éléments de son ouvrage, La Guerre dans les Balkans. C'est à ce moment-là qu'il entra en Russie pour la première fois, non sans déboires, puisqu'il fut arrêté et soupçonné d'espionnage. Entre deux voyages en Europe, en 1916, il épousa l'écrivain et féministe Louise Bryant et sympathisa avec le dramaturge Eugene O'Neill.

John Reed et Louise Bryant arrivèrent à Pétrograd en septembre 1917, six mois après le début de la Révolution russe et quelques jours après la tentative de putsch du général Kornilov. Ils furent les témoins enthousiastes de la révolution d'Octobre. Reed rassembla ses observations sur la révolution bolchévique dans son ouvrage le plus fameux, Dix jours qui ébranlèrent le monde, commenté positivement par Lénine.

En mars 1920, alors qu'il tentait de retourner clandestinement en Amérique, il fut arrêté et emprisonné en Finlande, dont le régime était alors violemment anti-communiste. Peu après son retour à Moscou, John Reed attrapa le typhus, qui l'emporta à l'âge de 32 ans.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Je suis passé des bottes Doc Martens aux chaussures Doc Martens et enfin aux mocassins aux pompons.
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Les madness étaient des skinhead reggae avec un humour cockney. Alors que les Specials pouvaient avoir l'air un peu coincés, Madness mélangeaient ces influences avec leur propre sens de l'humour anarchique adolescent, avec l'orgue de fête foraine de Mike Barson et le saxo péteur de Lee qui était aussi gros et graisseux qu'une serveuse de cafeteria sur l'autoroute.
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Ce n'est pas un compromis avec les classes possédantes ou avec des politiciens, ni un effort de conciliation avec l'ancien appareil d'État qui a porté les bolchéviks au pouvoir. Ils ne l'ont pas conquis davantage par la violence organisée d'une petite clique. Si, dans toute la Russie, les masses n'avaient pas été prêtes à s'insurger, l'insurrection aurait échoué. Le succès des bolchéviks n'a qu'une seule explication : ils ont réalisé les vastes et simples aspirations des plus larges couches du peuple qu'ils appelèrent à démanteler et à détruire le monde ancien pour entreprendre ensuite, tous ensemble, dans la fumée des ruines écroulées, l'édification de la charpente d'un monde nouveau.
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Il est fascinant de le voir découvrir de nouvelles idées. Il faut se rappeler qu'il ne sait absolument rien des difficultés, des tensions,et des bouleversements de la civilisation moderne.
- Le socialisme ? me dit-il un jour où je voulais savoir ce qu'il en pensait. Le socialisme, est-ce que c'est quelque chose qui existe pour de bon ? Je ne le vois que dans les livres, et je ne lis pas beaucoup.
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Un dimanche, nous nous rendîmes à un meeting aux usines d'Oboukhovo, fabrique de munitions de l'État, située hors la ville sur la perspective de Schlüsselbourg ; notre tramway à vapeur, avec son toit pesant, avançait péniblement entre de grands murs d'usines et d'immenses églises, à travers des océans de boue.

Le meeting eut lieu entre les hauts murs de briques d'un énorme édifice inachevé ; dix mille auditeurs, hommes et femmes, vêtus de noir, grimpés sur les piles de bois et de briques ou perchés sur des traverses, se pressaient autour d'une estrade drapée de rouge, passionnément attentifs et manifestant d'une voix de tonnerre. De temps à autre, le soleil perçait les nuages lourds et sombres, inondant d'une lumière rougeâtre, par les trous des fenêtres, cette masse de visages simples tournés vers nous.

Lounatcharsky, avec sa mince silhouette d'étudiant et son fin visage d'artiste, expliqua pourquoi le pouvoir devait être pris par les Soviets. Rien d'autre ne pouvait garantir la Révolution.
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Le Gouvernement provisoire est absolument impuissant. En réalité, c'est la bourgeoisie qui est au pouvoir, mais cela est masqué par une coalition fictive avec les partis jusqu'auboutistes. Les paysans fatigués d'attendre les terres qu'on leur a promises, se rebellent, et par tous les pays, dans toutes les classes laborieuses, le même dégoût apparaît.
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La vieille Russie n'était plus, la société humaine était revenue à l'état de fusion primitif et sur la mouvante mer de flammes, où se livrait, âpre et sans pitié, la lutte des classes, se formait en un lent refroidissement la croûte fragile de planètes nouvelles...
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- [...] Le reste du temps, j'aimerais travailler dans ma petite ferme, élever du bétail et faire pousser du maïs. Ce serait bien, je trouve, d'aider à faire du Mexique un endroit heureux.
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Nous étions à Salonique, la Salonique où Pierre Loti a rencontré Aziyadé, où l'Est et l'Ouest se retrouvent face à face.
C'est l'ancienne Thessalonique. Alexandre y a lancé ses flottes. Elle a été l'une des cités libres de l'Empire romain; une métropole byzantine, la seconde après Constantinople, et la dernière place forte de l'Empire franc, quand les Croisés en déroute se cramponnaient désespérément à ce Levant qu'il avaient gagné et perdu. Huns, Slaves et Bulgares l'ont assiégée; Sarrasins et Francs ont déferlé contre ce mur jaune aujourd'hui croulant, ils ont massacré et pillé dans ces rues sinueuses; Grecs, Albanais, Romains, Normands, Lombards, Vénitiens, Phéniciens et Turcs se sont succédé à sa tête, et saint Paul l'a accablé de ses visites et de ses épîtres.
(...) Salonique n'est la ville d'aucune nation, et elle est la ville de toutes les nations : elle est cent villes, chacune avec un peuple différent, des coutumes, une langue différentes.
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PanchoVilla va sur ses trente-six ans.Il est l’un des hommes forts de l’armée révolutionnaire depuis ses victoires aux côtés de Madero, sur les troupes du vieux dictateur Porfirio Diaz à Ciudad Juarez en 1911, puis sur la rébellion fomentée par Pascual Orozco dans l’Etat de Chihuahua. La Révolution est loin d’être achevée : la réforme agraire reste à faire (la quasi-totalité des terres de l’Etat de Chihuahua continuent d’appartenir à une poignée de grands propriétaires, pendant que 95 % des paysans n’ont pas même un lopin à eux), et si le soulèvement conduit par Madero en 1910-1911a permis de renverser Porfirio Diaz, à la tête du pays depuis trente ans, la trahison du général Huerta, qui profite de la confiance de Madero pour le faire assassiner en février 1913, a contraint ceux qui aspiraient au changement à tout recommencer.
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