Intimidation et relation d'emprise: c'est la masculinité toxique qu'explore cette fois-ci
Chrystine Brouillet avec ce onzième tome de sa série qui met en scène l'enquêtrice Maud Graham, de la police de Québec.
Alexandre Mercier est bien décidé à faire sienne Gabrielle Leland, une ancienne connaissance qui est de retour dans la ville de Québec depuis peu, et à utiliser ce qu'il sait d'elle s'il le faut - car elle porte un secret qui la ronge -, afin de la contraindre. le monde étant petit, deux personnages de la rue des Parulines, rencontrés dans
Silence de mort, refont une apparition: Anaïs Rancourt, une cliente du gym où travaille Gabrielle, a loué la maison de Vivien Joly- il est en prison -, et sa voisine d'en face évidemment n'est nulle autre que l'insupportable Nicole Rhéaume, qui va se trouver indirectement liée au drame qui se joue, et qui ne donnera pas sa place, toujours aussi sournoise et malveillante. L'auteure étant habile à se glisser dans la peau de personnages à l'égo fragile qui ne tolèrent pas le rejet, la malveillance et les envies de meurtre qui habitent plusieurs des personnages de ce tome donnent froid dans le dos. Un autre polar réussi de notre reine du polar québécoise, qui présente une Graham un peu moins névrosée que dans le roman précédent.
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