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Critique de Sofiert


Impossible de ne pas penser à "Johnny s'en va-t-en guerre" de Dalton Trumbo ( cité dans le livre)) en découvrant ces deux anciens soldats, l'un privé de ses membres, l'autre de son visage.
S'in ne s'agit pas de la même guerre, il s'agit des mêmes ravages.
La guerre de 14-18 avait laissé Johnny amputé et mutilé avec ses seuls rêves pour accompagner sa lente agonie.
C'est autour de ses rêves africains que le lecteur fait la connaissance de Braiden, immobilisé dans son lit d'hôpital depuis 22 ans, victime de la guerre du Vietnam. Et c'est aussi la pratique des flash-back qui est utilisée pour faire le bilan des pertes qu'un jeune homme subira après la guerre : une famille, une fiancée, un avenir.
On peut noter d'autres points communs avec l'oeuvre de Trumbo : celui de l'acharnement thérapeutique lorsque l'on laisse un homme végéter sans le moindre espoir et bien sûr celui du désir de mourir, alors que personne ne veut faire le " sale boulot".
On retrouve également le personnage de l'infirmière voluptueuse qui prodigue un réconfort érotique aux blessés dont elle s'occupe.

Beaucoup de points communs donc dans ces deux romans anti-militaristes, mais peu importe !!!
Si le fait de multiplier les textes pacifistes pouvait empêcher les conflits, nous serions tous gagnants.
Et ces deux oeuvres meritent amplement d'être lues.
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