David Judy revient au lycée après que son meilleur ami y a commis un massacre en mai dernier. Pas simple. Surtout quand on porte la culpabilité de celui qui savait, ou pensait savoir, pense qu'il aurait pu, du parler, voir les signes, les interpréter correctement, anticiper, dénoncer, parler, dire quelque chose.
J'ai beaucoup aimé le fait qu'on ne s'attarde pas sur le massacre, mais bien sur l'après, l'avant, les causes, les conséquences pour cet ami proche. Je n'ai senti aucun voyeurisme, rien que de la justesse, de l'interrogation.
Je précise que je n'ai pas lu "
Hate list". Mais à voir les critiques ici, et l'intérêt qu'a éveillé chez moi cette lecture-ci, je pense bien le lire un jour.
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