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Citations sur Say something (20)

"J'ai raccroché et posé le téléphone sur ma poitrine, les yeux fixés au plafond. Si je n'avais pas le courage de parler moi-même, peut-être que quelqu'un d'autre le ferait pour moi."
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"Mais il est trop tard pour les regrets. Nous ne pourrons jamais récupérer notre vie, quelles que soient les excuses reçues."
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"Je suppose que les gens peuvent changer s'ils font beaucoup d'efforts. Mais la plupart ne veulent pas s'en donner la peine. Ils aiment mieux garder leurs défauts qu'ils connaissent bien, plutôt que les remplacer par des qualités nouvelles pour eux. Changer, c'est du boulot."
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– Pas possible, a-t-elle soufflé. Val ?

Levant les yeux, j’ai vu sa meilleure copine, Valérie Leftman, debout sur le trottoir, l’air perdu et effrayé. Sa meilleure copine d’avant, en tout cas.

– Salut, a timidement lancé Valérie, et l’espace d’une seconde mon estomac a fait ce petit bond qu’il faisait chaque fois que je la voyais.

J’ai dépassé Stacey pour aller l’embrasser, mais nous étions crispés, tout le monde se sentait hargneux, et je l’ai vite lâchée pour reculer, les yeux baissés vers le sol. C’est à peine si j’ai entendu Stacey demander à Val comment allait sa jambe, et Val lui répondre. Ensuite, Duce lui a pris la tête à lui parler de la tombe de Nick, et mon estomac s’est serré encore plus.

Il avait une voix dure et cynique, bourrée d’hostilité.

Nick. Elle aurait dû voir venir. C’était ce que tout le monde pensait. C’était ce que tout le monde lui reprochait.

Elle aurait dû voir venir.

Elle jurait qu’elle n’avait rien vu.

Mais quelqu’un d’autre, oui.

Quelqu’un d’autre savait et n’a pas dit un mot.
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3. Les problèmes débiles de mes parents. Tu l'as épousée. Apprends à t'entendre avec elle.
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"Je suppose que les gens peuvent changer s'ils font beaucoup d'efforts. Mais la plus part ne veulent pas s'en donner la peine. Ils aiment mieux garder leurs défauts qu'ils connaissent bien, plutôt que de les remplacer par des qualités nouvelles pour eux. Changer c'est du boulot. Il suffit de demander à un fumeur."
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Papa s’est essuyé les mains et a versé du café dans la tasse de voyage que maman laissait toujours sortie pour lui avant de partir pour le dépôt des cars scolaires.

– Tu as la trouille ?

J’ai refait un bruit vague, cette fois accompagné d’un haussement d’épaules. Quelle question ! Bien sûr que j’avais la trouille. Je crevais de trouille, même.

Papa a posé sa tasse sur la table – de petites volutes de vapeur montaient à travers les trous du couvercle – et a posé la main sur mon épaule.

– Essaie juste de passer la meilleure journée possible, mon grand.

– Promis, ai-je réussi à articuler, et je me suis même forcé à prendre mollement une cuillerée de mes céréales détrempées. Ça va aller.
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L’été avait été trop court. Évidemment qu’il avait été trop court. Il aurait pu se prolonger pendant mille ans – et il y avait des jours, quand mes parents me regardaient fixement par-dessus la table de la cuisine en attendant que je ne sais quel syndrome post-traumatique me tombe dessus, où c’était l’impression que j’avais –, il n’aurait pas encore été assez long.

Des enterrements.

Des fleurs.

De grosses berlines sombres.

Des gens – à peu près tout le monde – se cachant derrière des lunettes noires.

Des journalistes.

Des caméras de télévision constamment pointées sur nous.

Et des ours en peluche. Tellement d’ours en peluche que l’air puait dès qu’il pleuvait, et leur poil moisi leur donnait l’air de cadavres en décomposition, comme les mutilés de guerre miniatures des maquettes de mon père.

Je n’y ai pas remis les pieds de toutes les grandes vacances. Il paraît que quelques élèves l’ont fait – aller se planter sur les marches et sur les gradins pour « se souvenir ». Mais pas moi. Quand la dernière sonnerie a retenti le dernier jour, je me suis barré tellement vite que j’ai pratiquement laissé des traces de semelles sur le sol. Année de première, t’as été bien naze. Allez ciao, je ne te retiens pas.

De toute manière, je m’étais déjà repassé dans la tête un million de fois chaque seconde de cette matinée-là. Je me souvenais, ça oui, que je le veuille ou non. Qu’ils tiennent tous à s’y accrocher comme ça, voilà qui me dépassait. Moi, je faisais tout pour oublier. Ce que j’avais vu, ce que j’avais entendu, ce que j’avais appris. Si je me laissais aller à me remémorer tout ce que je savais, tout ce que je ne disais pas, les remords risquaient de me dévorer. Qu’ils se souviennent, les autres abrutis morbides – mais qu’ils me laissent tout effacer.
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Elle aurait dû voir venir.

Elle jurait qu'elle n'avait rien vu.

Mais quelqu'un d'autre, oui.

Quelqu'un d'autre savait et n'a pas dit un mot.
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J' étais chez moi , la plupart du temps . Mes parents m'ont pris la tête pendant tout l'été , en gros .

- Hooo , le p'tit bébé est resté à la maison avec môman ? Trop chou!
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