John n'eut aucun mal à faire de l'éléphant son ami. C'était d'autant plus facile qu'il n'en avait pas, de toute façon. Dans son école, il avait mauvaise réputation. Ses camarades de classe le trouvaient trop petit, trop lent et l'accusaient d'avoir mauvais caractère. Concernant l'amitié, le cœur de John était donc grand ouvert, prêt à accueillir celui qui lui témoignerait, pour une fois, de la sympathie.
Un éléphant à New York. Bien-sûr c'était difficile à croire.
Alors John regarda une nouvelle fois pour en avoir le coeur net.
L'elephant était bien là, juste devant sa porte, un peu à l'étroit dans le
jardinet qui bordait la maison.